Fanny Gippa, architecte en relations amoureuses depuis 2013, créatrice du de la méthode Change ton schéma amoureux & Partenaires de schéma et du podcast écouté par plus de 320’000 personnes.
Bonjour à toutes,
J’espère que vous passez de magnifiques fêtes de fin d’année. Cette année, je n’ai pas trop fait d’épisodes bilan et résolutions, mais j’avais envie de sortir ces épisodes, et surtout un sujet que vous m’avez beaucoup demandé : comment créer une harmonie au sein d’une famille recomposée… Parce que je sais que ça va servir à bon nombre d’entre vous. Après tout, rien qu’en France, on compte plus de 700 000 familles recomposées… c’est donc tout un sujet !
Ce sujet est intéressant pour deux raisons :
Si vous avez envie de faire des bilans, l’an dernier j’ai sorti l’épisode 229 sur le bilan annuel et le 230 sur fixer tes objectifs. Mais mes préférés sont les épisodes 232 – tomber amoureuse de l’échec et 233 – devenir une super receveuse.
En fait, une famille recomposée, c’est deux personnes qui ont choisi de quitter ce qui ne leur allait plus, ou bien sûr se sont fait quitter, pour être dans une histoire qui leur va mieux. Que vous ayez choisi ou non, c’est pareil, parce que ça veut dire que ce n’était pas votre relation idéale. Donc on peut dire que c’est un Partenaire de schéma positif, et vous avez là l’occasion de… faire mieux.
Alors ça ne peut qu’aller bien, seulement bien sûr, chacun vient avec ses bagages. Et si on ne les dépose pas à l’entrée de la maison, oui, ils peuvent créer un climat qui ne sera pas harmonieux et compliqué.
La bonne nouvelle, c’est que comme toujours, tu peux avoir une influence positive sur ce climat parce qu’ils sont tous des Partenaires de schéma. Le mec, ses enfants et bien sûr : tes enfants. Tous seront le reflet de ce qui se passe en toi et vont activer tes peurs les plus profondes… ce qui est, à nouveau, génial ! Le 6ᵉ point de Partenaire de schéma, c’est remercier la situation, parce que sans cette situation qui révèle nos peurs ou qui ne nous convient pas, on n’aurait pas l’occasion de nous synchroniser pour justement, vivre sans peurs, sans blocage, créer un engagement sincère et une putain de belle relation.
Comme je le disais, chacun arrive avec ses bagages. Ça veut dire quoi ? Que les comportements et les réactions de chacun vont être filtrés à travers ses bagages, et chaque valise renferme tout simplement une peur.
Parfois, il y aura la honte d’avoir été quitté, qui peut mettre l’un ou l’autre en posture de victime et faire qu’il va tout accepter. La culpabilité d’être celle ou celui qui a détruit la famille va, par exemple, faire qu’il se suroccupe de ses enfants et ne te laisse pas de place, ou vice versa.
En fait, la manière dont tu te sépares, ou il se sépare, va déterminer la prochaine dynamique de couple. Et tu vas devoir être attentive à ce qu’il te raconte, à la manière dont il se comporte, et bien sûr toi aussi. Comment tu y réagis.
Je vais partager ici des clés pour que ça se passe bien, et pour pouvoir magnifier votre relation tout en profitant d’évoluer ensemble.
1 . La première chose, c’est de ne pas appréhender ça comme un problème supplémentaire, mais plutôt comme une magnifique évolution de ton schéma. Ce n’est pas une occasion d’ajouter un stress, mais au contraire, d’ajouter une plus-value dans ta vie.
Le deuxième, c’est d’être sûre de toi. Pas dans le sens où tu es tout de suite sûre que c’est le bon, mais sûre que tu ne le choisis pas par dépit ou pour faire réagir ton ex ou toute autre raison qui ne serait pas : “Oui, ce gars-là, il me plaît vraiment dans tout son être.” Pour ça, tu peux t’aider de la formule amoureuse :
2. Reconnaître tes peurs. De quoi as-tu peur ? Qu’il ne tombe pas amoureux ? Qu’il reparte avec son ex ? Qu’il touche ta fille ? Devoir t’occuper de ses enfants ? Sois claire avec ce dont tu as peur et vois à quel moment elles te limitent. Parce que oui, il y a eu des histoires d’attouchement, mais si tu te focalises sur ça, ça va être un cauchemar. Sois attentive, parle à ta fille : si elle observe un comportement déplacé, qu’elle te le partage. Regarde s’il y a des signes. Tout comme “va-t-il repartir avec son ex ?” Y a-t-il de vrais signes ou est-ce que ta peur d’être encore quittée prend le dessus ? Intéresse-toi toujours à ce qu’il fait. Les actes parlent beaucoup plus que les paroles. Est-ce qu’il te met en priorité ou pas ? Est-ce qu’il t’intègre dans sa famille ou pas ?
3. Être claire avec tes limites. Au fond, c’est exactement la même chose que lors des rencontres sans enfants : on incarne nos limites. Et on les incarne tellement qu’il ne les dépasse pas, ou si justement il les dépasse, c’est là que tu dois décider qu’il n’est pas pour toi. Et ça, c’est la plus grande limite à tenir. J’enseigne un cours qui s’appelle limites et conséquences, et très souvent, le seul problème avec nos limites et pourquoi elles ne sont pas respectées, c’est parce que nous ne sommes pas prêtes à appliquer la conséquence. Une fois qu’on est prêtes à appliquer les conséquences, on change notre posture, et c’est cette posture qui force le respect de l’autre.
4. Prendre ta place. Arrête de t’excuser d’être là ou d’attendre qu’il te la donne. Prendre sa place, ça veut dire d’abord le faire dans ton système de croyances : je suis à ma place, je me sens choisie, je fais juste, je suis assez, je mérite… Sans cette base solide, tu vas courber l’échine et attendre. Et c’est là que ses enfants ne te respecteront pas. Et sans doute les tiens non plus. Par contre, bien sûr, on ne tombe pas non plus dans l’extrême de la belle-mère chiante pour asseoir sa posture. On veut un doux mélange de “je suis là”, mais je n’ai pas non plus besoin de montrer que je suis là.
5. Partager, expliquer. Le plus grand problème, c’est qu’on n’ose pas dire ce qu’on ressent vraiment de peur de perdre l’autre ou de le blesser. Par exemple, vous allez avoir peur de lui dire que vous trouvez qu’il est trop proche de sa fille, pour diverses raisons comme par exemple, vous ne voulez pas vous immiscer dans leur dynamique ou peut-être vous vous dites qu’il va la choisir elle plutôt que vous, ce qui est plausible. Vous allez avoir peur de prendre position envers ses enfants. Et en fait, tout a à voir avec le courage. Avoir le courage de partager ce que vous pensez, ce qui vous dérange, ce que vous aimeriez.
Expliquer pourquoi, ce que vous ressentez. C’est le meilleur moyen de gérer les conflits. Je dis toujours : communiquer de manière complice dès le début. Ça veut dire parler avec son cœur et pas avec ses peurs. Ça veut dire partager que vous avez peur de lui dire ça. Lorsqu’on partage ses peurs à l’autre, sans revendication, sans envoyer le message que votre bonheur dépend complètement de lui, c’est toujours bien reçu. Et si ça ne l’est pas, tant mieux, parce que ça vous montre que cette personne est immature et pas prête à le devenir. Et ça, ça devrait être un non-négociable ! C’est là que vous confirmez, ou pas, si c’est la bonne personne pour vous.
Bien sûr, vous me direz : mais ça peut évoluer… Oui, mais on voit tout de suite les personnes qui sont en évolution, et celles qui ne le sont pas. Et appliquez les mêmes clés avec vos enfants, et ses enfants.
C’est comme ça qu’on crée l’harmonie, qu’on prend sa place en tant que beau parent et qu’on évite les conflits.
Au fond, comme je le disais, c’est pareil que dans une famille non recomposée, ou même si tu es monoparentale.
Ma méthode unique développée depuis plus de 10 ans, basée sur mon expertise, des milliers d'heures d'accompagnement clientes, les neurosciences cognitives, mis dans un processus concret. Tu vas enlever ton armure en toute sécurité pour rencontrer un homme mature émotionnellement, qui t'aimera telle que tu es, qui s'engagera pleinement dans la relation.
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