Fanny Gippa, architecte en relations amoureuses depuis 2013, créatrice du de la méthode Change ton schéma amoureux & Partenaires de schéma et du podcast écouté par plus de 320’000 personnes.

Lorsqu’on entame un travail sur soi, c’est enthousiasmant parce qu’il y a la promesse d’un mieux être.
On fait confiance aux personnes qui nous guident, mais sont-elles toutes aptes à nous aider ?
Sont-elles toutes vraiment bienveillantes ? Comment savoir et continuer ce chemin vers un mieux être en toute confiance.
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Notes du podcast :
Bonjour à toutes,
Bienvenue dans Change ton schéma amoureux. Il y a beaucoup de nouvelles personnes qui nous écoutent, je vais me présenter brièvement. Je suis Fanny Gippa, la créatrice de la méthode, et je suis ravie de vous avoir parmi nous. J’étudie les relations et le domaine amoureux depuis plus de 15 ans maintenant, parce qu’à l’époque, je ne vivais pas des relations amoureuses épanouissantes et je savais au fond de moi qu’on pouvait faire mieux. Aucun couple ne m’inspirait, alors je suis allée chercher ma solution. Avec plus de 50 rencontres au compteur, j’ai appris de mes erreurs pour enfin rencontrer Raphaël, l’amour de ma vie. J’avais 35 ans, et c’est en validant avec lui qu’on peut vraiment vivre une relation complice qui se magnifie avec le temps, que j’ai créé en 2018 la méthode.
Ça fait longtemps que j’avais envie de faire cet épisode parce que mon métier, et les métiers du bien-être, si je vous avoue ma vraie pensée : c’est un panier de crabes. Mais je voulais le faire en toute humilité, sans vous faire peur, mais au contraire, en vous responsabilisant.
Il y a des bonnes personnes, il y a des mauvaises personnes, il y a ceux qui sont nuls et ceux qui sont doués. C’est comme ça dans tous les corps de métiers. Pour avoir, avant d’être coach, travaillé dans pas mal de cabinets dentaires, là aussi, il y a des dentistes extrêmement doués, et il y en a qui sont nuls et vont aggraver votre cas. Et encore une fois, ça ne veut pas dire qu’on doit se méfier de tout, mais être informé, éduqué.
Et j’ai hésité à le faire parce qu’en tant que coach, je suis censée être pleine de bienveillance, aimer tout le monde et vous dire que tout est aligné et chaque personne va t’apporter quelque chose.
Mais en vrai, ce n’est pas tout à fait ce que je crois. Il y a quelques subtilités et j’ai envie de faire quelques distinctions sans dénoncer, mais plutôt en vous remettant au centre, en vous rendant attentive sur ce qui est juste, ce qui est faux ou plutôt, ce qui va vous servir, et ce qui va vous faire stagner, voire parfois, vous traumatiser.
Il n’est ni question de moi, de Change ton schéma amoureux, ou des autres, mais de vous. Que VOUS viviez la vie qui vous va.
Et parfois, on peut se mettre dans des situations qui nous desservent et nous font stagner, comme ma cliente qui, clairement, devait au plus fuir cette dame.
On connaît tous l’effet secte, il peut aussi se produire en individuel, sans qu’on se rende compte.
J’ai vu des personnes boire les paroles de leurs thérapeutes et avoir zéro résultat dans leur vie.
Mais attention, il y a des nuances encore une fois parce que je ne suis pas non plus pour le “essayez et vous verrez”. Vous savez, j’entends toujours ça : « Oh, c’est génial, elle ne veut pas du fric, elle n’a pas poussé à la consommation pour plein de séances. » Peut-être qu’elle ne veut pas du fric, mais peut-être qu’aussi elle ne sait pas exactement comment vous aider, ou peut-être qu’elle n’ose pas vous dire que vous aurez besoin de plusieurs séances et je l’ai vécu plusieurs fois. Et c’est comme ça que tu te retrouves à passer des années sans avancer.
Je précise encore que je dis « thérapeute » et je ne cite aucune méthode ou thérapie en particulier. Je pourrais vous dire que de mon côté, il y en a certaines qui n’ont pas fonctionné. Je pense que certaines méthodes sont de la poudre aux yeux, mais c’est mon avis et justement, c’est ce qu’on veut éviter. Parce que ça fausserait votre libre arbitre, parce que c’est sur moi que ça n’a pas fonctionné, avec les prismes et mes envies à moi. Donc, rien n’est mieux ou moins bien, ce n’est jamais la forme, mais le fond.
Parce que nous allons être attirées vers des thérapeutes de même maturité émotionnelle. Ça veut dire, avec la même force émotionnelle, ou avec les mêmes retenues émotionnelles. Parfois le même système de croyance, selon ce que vous êtes prête à entendre sur le moment.
Et rassurez-vous, c’est tout ok, on va voir comment faire pour que tout ça vous fasse avancer et contribue à votre expansion.
Il y a trois stades lorsqu’on cherche de l’aide, et chacun est important :
Alors, j’y vais fort avec le mot « sauvé », mais je n’avais pas envie de tourner ça en faux empowerment pour vous faire sentir bien, parce qu’à un moment donné, il faut dire les choses comme elles le sont, arrêter de cacher la merde aux chats et j’aurais voulu qu’on m’explique ça il y a 15 ans, quand j’ai commencé mon cheminement.
Ce qu’il faut savoir, c’est que ce ne sont pas des étapes à passer, mais plutôt des états d’être dans lesquels on va naviguer, selon la violence perçue par le corps et le mental de ce que nous vivons sur le moment.
Parfois, on a besoin et envie d’être sauvée, et c’est ok. Je pense notamment à lorsqu’on est dans une relation dite toxique, en plein divorce, dans un burn-out, dépression, un stade avancé de maladie… Et on doit se laisser baigner dans ce stade suffisamment longtemps pour se remettre. Penser les blessures, être dans un cocon enveloppant. Parce que nous n’avons ni une volonté illimitée, ni un corps de machine qui peut tourner à plein régime tout le temps.
Le problème est que l’on reste trop souvent dans les deux premiers stades, même lorsqu’on a la capacité de passer plus loin.
Et c’est là où la personne que vous voyez peut vous maintenir dans ce stade, malgré elle, parce qu’elle n’a pas appris à dépasser ce stade elle-même, parce que ce stade, il est confortable. C’est même souvent un stade où on blâme les autres. C’est mon ex, c’est ma cheffe, c’est ma mère, c’est ma thérapeute…
Et on a besoin de cette phase. Cette phase nous sert à rationaliser, à ne pas péter un plomb et tomber plus bas que terre. C’est le stade où on aime entendre « Ce n’est pas ta faute, tu n’avais pas le choix, c’est lui, elle, les méchants ».
Parce que si on réalise à ce moment qu’on avait le choix, ça détruit toute la confiance et l’estime qu’il nous reste. Donc on doit rester suffisamment longtemps dans cette phase pour se remettre.
Donc, si là, vous tombez sur quelqu’un qui vous dit « Sors-toi les pouces du cul », si vous la croyez, vous allez augmenter votre culpabilité et c’est un carnage pour votre système nerveux qui est déjà au bout du scotch.
Et chacune aura besoin d’un temps différent pour penser ses blessures.
Ensuite, vient le moment où on reprend confiance, on reprend de l’énergie, et on peut passer à la méthode va m’aider, et on commence gentiment à refaire des actions, à entrevoir notre part de responsabilité, sans que ça n’agisse sur notre système nerveux et qu’un feu de paille nous fasse reculer de trois cases.
Mais ce que j’ai remarqué, c’est que 99% d’entre nous restent dans cette phase. Mais parce qu’on ne leur dit pas qu’il est temps d’en sortir. Parce qu’encore une fois, ceux que vous côtoyez, n’en sont pas sortis.
Parfois, et souvent même, vous en sortez, vous trouvez la bonne personne ou la méthode qui va vous faire bouger, mais la peur du changement prendra le dessus, et vous rejetez tout en bloquant.
J’y suis restée des années, autant au niveau amoureux, qu’au niveau sportif et aussi dans mon métier. J’étais du type à mettre des plombes à réaliser et surtout, à me responsabiliser. J’étais celle qui accusait tout le monde : les mecs, les thérapeutes, la méthode qui est nulle… Mais j’y retournais ou plutôt, je changeais de mecs, de thérapeute et de méthode. À chaque fois j’étais super enthousiaste, pour repartir dans une colère type « Ça ne fonctionne pas ! ». Je stagnais au stade victime et après je blâmais les autres pour mes échecs.
J’ai eu quelques clientes qui m’ont détestée, pour ensuite revenir en me disant qu’en fait ce coup de pied au cul m’a fait du bien.
Pour ma part, j’ai toujours en tête ce workshop pour entrepreneurs où j’étais allée lorsque j’habitais à Sydney. C’était un workshop gratuit et lorsqu’à la fin il a annoncé le prix de la méthode, je m’étais exclamée « J’ai pas l’argent », il m’a répondu alors : « Va bosser pour le gagner. » Ce qui m’avait agacée au plus haut point sur le moment, mais m’avait fait l’électrochoc dont j’avais besoin pour enfin me bouger.
Et on a besoin de ces électrochocs.
Si en face, vous avez une personne qui n’ose pas vous le donner, vous allez perdre un temps fou. Donc la phase bienveillance et aller à votre rythme, ok, mais pas pendant 5 ans.
La clé, c’est de vous demander où vous en êtes :
La personne va me sauver ? Ok, suis-je prête à passer à l’étape suivante ? Si oui, trouvez quelqu’un d’autre pour passer cette étape, si non, restez un moment là, rechargez les batteries en gardant en tête que vous devrez passer à l’étape suivante pour avancer.
La méthode va me sauver ? Idem, suis-je prête ou non ?
Je vais me sauver, là c’est un peu le Saint Graal. Parce que vous savez que quoi que vous fassiez, vous avez déjà ce que vous désirez, ou vous êtes en chemin. Vous savez extraire ce dont vous avez besoin de chaque séance, chaque cours, chaque retraite. Vous vous sentez créatrice de votre vie. Et comme je le mentionnais au tout début, peut-être parfois vous repassez en mode je veux qu’on me sauve, pour vous reposer, pour prendre du temps pour vous, mais cette phase est ultra courte, c’est 1 ou 2 jours, parce que vous savez, qu’il n’y aura au final, que vous qui pourrez vous sauver. Les autres seront des aides. Mais la base, le dénominateur commun, c’est toujours vous.
Ma méthode unique développée depuis plus de 10 ans, basée sur mon expertise, des milliers d'heures d'accompagnement clientes, les neurosciences cognitives, mis dans un processus concret. Tu vas enlever ton armure en toute sécurité pour rencontrer un homme mature émotionnellement, qui t'aimera telle que tu es, qui s'engagera pleinement dans la relation.
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