Fanny Gippa, architecte en relations amoureuses depuis 2013, créatrice du de la méthode Change ton schéma amoureux & Partenaires de schéma et du podcast écouté par plus de 320’000 personnes.
Il y a une différence entre apprendre à se connaître et prendre son temps… et être devenue accro.
Tu attends sa réponse avec impatience.
Tu réfléchis trop à ce que tu vas dire pour ne pas brusquer les choses.
Quand il ne répond pas, c’est interminable.
Avant de t’endormir, tu analyses tout ce qui a été dit, fait…
Dans l’épisode d’aujourd’hui, on parle d’addiction.
Et si tu étais accro aux petites doses de dopamine qui te donnent l’illusion d’une relation… et non pas à lui ?
C’est un piège redoutable : tu crois que ça avance, alors qu’en réalité, tu perds du temps.
Je partage ici : L’histoire où j’ai perdu des mois pour rien,
Pourquoi ça se termine (presque) toujours en bec dans l’eau,
Comment t’en libérer pour enfin vivre une vraie relation, dans laquelle tu es choisie, et pas juste relancée quand tu t’éloignes.
D’être courtisée sans devoir te “prostituer“,
De lâcher la relation épistolaire pour enfin vous connaître,
De te sentir femme sans devoir jouer la séductrice,
De vivre des dates qui te font vibrer, sans te forcer à faire ce que tu n’aimes pas,
De susciter un engagement sincère de sa part, sans pour autant sacrifier ta liberté,
De lâcher la charge mentale des débuts de relation et de vivre ça avec légèreté,
D’être certaine que c’est le bon… ou pas, et lâcher l’affaire avec zen.
J’ai passé tellement de temps à espérer que le mec génial me courtise. À proposer des rendez-vous. À me creuser la tête pour lui plaire. À me sentir redevable quand il m’offrait un resto. À me restreindre.
Mais aujourd’hui, je sais ce qui est juste pour moi.
Et je veux que tu ressentes la même chose.
Il est temps de vivre une relation saine et sereine.
Si ça résonne, va sur ta plateforme préférée et écoute l’épisode !
Notes du podcast :
Il y a une addiction qui te fait perdre un temps fou, sous couvert de “il faut que ça se fasse naturellement.”
Il est essentiel que tu t’en libères maintenant, sinon elle risque de se transformer en suradaptation dans la relation.
Et en creusant un peu, tu verras que ce schéma se répète dans d’autres sphères de ta vie.
Si tu aimes le podcast, j’apprécierais que tu lui mettes une note. Merci à toutes celles qui l’ont déjà fait et qui partagent les épisodes avec leurs amies. Vous êtes des amours !
Quand j’ai flashé sur cet homme (cette histoire, je la raconte souvent dans la conférence sur les 5 erreurs), il habitait à 4 heures de route. Et c’était génial, parce qu’on s’écrivait toute la journée… Oh là là, je me souviens de cette sensation quand je recevais un message. À l’époque, j’avais mes patients, donc je ne pouvais pas répondre tout de suite. Mais j’ouvrais discrètement le tiroir où je cachais mon téléphone et, quand je voyais qu’il m’avait écrit, je trépignais d’impatience à l’idée de lire son message.
C’était devenu une drogue. J’étais accro à ces échanges. Normal : j’avais flashé sur lui. Et lui sur moi, puisque chaque jour, on s’envoyait plus de 50 messages.
Puis, au bout d’un moment, les messages ont diminué… jusqu’à quasiment disparaître.
Je n’avais plus ma dose. On parle ici de dopamine.
Ce qu’il faut savoir sur la dopamine, c’est qu’elle est sécrétée par les neurones et joue un rôle essentiel dans le mouvement, la motivation, mais surtout… le plaisir et la récompense. Et c’est précisément ce qui nous intéresse aujourd’hui.
Parce que ces messages nous procurent du plaisir… mais très souvent, ils nous laissent sur notre faim. Traduction : sans mec et sans relation, avec des mois perdus… Comme moi.
Dans son livre Dopamine Nation, Anna Lembke décrit toutes sortes d’addictions bien connues : le sexe, les réseaux sociaux, l’alcool, les drogues, la nourriture… et il y a aussi ces échanges numériques qui nous captivent et nous piègent.
Au début de mon chemin vers une relation saine et complice, je pensais être la seule à vivre ça. J’en avais un peu honte, même si je ne réalisais pas encore que c’était une addiction… Mets-moi un commentaire si tu ressens la même chose.
Parce que bien sûr, c’est un problème quand tu vois que le mec n’est pas vraiment à fond. Mais tu te dis : “S’il n’était pas intéressé, il arrêterait d’écrire ou de répondre.”
Et c’est là que ça devient vicieux, parce que tu te répètes : “De toute façon, c’est rare de rencontrer un homme qui me plaît et avec qui c’est mutuel.” Alors, tu t’accroches à ces miettes de dopamine…
Après tous les coachings que j’ai faits, je me suis vite rendu compte que nous étions nombreuses à vivre ça.
À entretenir des relations épistolaires.
Parce que, la plupart du temps, c’est bien ce qu’elles sont : des correspondances sans but réel.
Ces échanges nous maintiennent dans des “relations” qui n’en sont pas et, très souvent, n’en seront jamais.
Et c’est un cercle vicieux : tu culpabilises, tu te dis que tu as dû dire ou faire quelque chose de “mal” et que tu dois rattraper le coup. Tu tombes dans le “la prochaine fois, il verra à quel point je suis extraordinaire.”
Sauf que… comme toi-même, tu n’y crois pas vraiment, tu en fais des tonnes… et lui, il écrit de moins en moins.
C’est justement le moment idéal pour monter tes standards, montrer ce que tu veux vraiment et incarner ta relation idéale.
Parce que le vrai problème, ce n’est pas que tu sois à fond sur lui.
C’est que tu es à fond sur la dopamine.
Au fond, tu attends un homme que tu connais à peine.
Tu ne sais pas comment il est en vacances, comment il est avec tes amis, comment c’est de vivre avec lui…
Alors, tu t’accroches à l’émotionnel.
Et il n’y a pas que la dopamine : il y a aussi l’adrénaline, l’ocytocine… toutes ces hormones qui nous font nous sentir vivantes.
Mais qui nous laissent avec une gueule de bois émotionnelle.
Et c’est terrible, parce qu’au moment où tu commences enfin à moins y penser… pouf, il réécrit.
À croire qu’il sent quand tu lui échappes.
Et je pense sincèrement que c’est le cas. Certains savent exactement jusqu’où tirer, quand lâcher, et à quel moment te redonner une dose…
Le pire que tu puisses faire à ce moment-là ?
L’attendre. Sous couvert de “mais je l’aime bien…”
Non.
Tu dois te focaliser sur autre chose.
Et lui montrer la femme extraordinaire que tu es.
Une femme qui sait ce qu’elle veut.
Ne te laisse pas berner par ton mental qui te murmure : “Mais c’est bien comme ça, ça se fait naturellement.”
C’est une illusion. Une fausse croyance qui te donne l’impression que tu décides.
Petit rappel :
Tombe amoureuse de lui tel qu’il est maintenant, et non d’une chimère.
N’attends plus quelqu’un qui ne veut pas la même chose que toi.
Valide ça en vrai… Apprends à le connaître en vrai. Tu veux le voir, lui poser des questions, avoir des vraies conversations, passer du temps de qualité ensemble, le côtoyer dans divers moment de vie : au resto, au sport, avec tes amis, coucher avec pour voir comment est l’alchimie… Parce que par messages tout est interprétations. Il n’y a rien de mieux pour valider que c’est le bon de le voir, le toucher, observer les réactions en live pour te faire une vraie idée qui n’est pas basée sur des suppositions. Et surtout pas attendre 3 semaines entre les rdv, que ça traine 2 ans, certaine cliente quand elles sont arrivées ça trainait depuis 5 ans… On ne veut pas brusquer les choses, mais on ne veut pas non plus que ça se transforme en on se voit un de ces 4…
Magnifique semaine à toi.
Ma méthode unique développée depuis plus de 10 ans, basée sur mon expertise, des milliers d'heures d'accompagnement clientes, les neurosciences cognitives, mis dans un processus concret. Tu vas enlever ton armure en toute sécurité pour rencontrer un homme mature émotionnellement, qui t'aimera telle que tu es, qui s'engagera pleinement dans la relation.
| Design par Design On The Moon
FANNY GIPPA tous droits réservés 2023