Est-ce encore possible d’être courtisée ou avons-nous définitivement perdu le lien entre homme et femme ? Parce qu’au au fond c’est tout ce à quoi on aspire : être courtisée.

Qu’il nous invite, prenne soin de nous. Nous fasse sentir comme sa priorité.

Dans cet épisode, tu vas découvrir : 

🦩Pourquoi aujourd’hui tu as l’impression de devoir faire tout le boulot.

🦩Ce qui t’empêche de le rencontrer.

🦩La vérité sur pourquoi c’est si compliqué de faire des rencontres en 2025.

Tu apprendras : 

🖤La clé pour te faire courtiser.

🖤Comment retrouver la joie de faire des rencontres.

Notes du podcast :

J’ai toujours adoré poser des questions à mes grands-parents, et ce jour-là, j’avais peut-être la vingtaine, j’ai demandé à mon grand-papa comment il a rencontré ma grand-mère.
Et là, c’était génial, j’ai vu son visage s’illuminer, vous savez ce moment où on demande à une personne de nous raconter son histoire et qu’on voit sur lui qu’il replonge dans ses souvenirs, et que ces souvenirs lui procurent une joie immédiate, c’était un moment magique.

Il faut savoir que mon grand-père, qui était mon beau grand-père, parce que ma grand-mère était une maman célibataire de deux filles, elle avait déjà été mariée avant lui. Mon grand-père était Italien, et il avait quitté son village natal de Domodossola pour construire une vie meilleure en Suisse.
Et c’est bien connu, les Italiens sont des dragueurs, ils ont ça dans le sang…

Normal, ils savaient comment courtiser une femme, comment la mettre en sécurité, comment la rendre importante.
Et donc, il a commencé à me raconter qu’à l’époque, ils allaient aux bals. Et dans ces bals, ils dansaient… Si vous avez vu la série Bridgerton, c’était un peu pareil…
Il me dit : “On était assis, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, et tu repérais la cavalière. Ensuite, tu trouvais le courage d’aller l’inviter à danser. Et même si c’était habituel, il en fallait du courage, parce que tu traversais une pièce où tout le monde t’observait du coin de l’œil, et où potentiellement tu te prenais un râteau !”
Il a vu ma grand-mère, a pris son courage à deux mains et l’a invitée, et ils vécurent heureux et tout et tout…

Ça se passait comme ça à l’époque.
Les femmes étaient courtisées. C’étaient les codes.

Ça ne veut pas dire qu’il n’y en avait pas qui prenaient les devants, bien au contraire. Mais l’homme savait, et osait nous approcher.

Aujourd’hui, plus personne ne bouge. C’est comme si chacun attendait que ça arrive. Et on est coincé entre “est-ce que je bouge ?” Mais si c’est moi qui bouge, il va penser que je suis “too much”, on a peur que si on montre de l’intérêt, ça va lui couper l’envie, la peur du rejet s’active direct lorsqu’on voit un homme qui nous plaît.
Et quand on voit qu’il nous regarde, on se dit “il va venir me parler”, 3 heures plus tard, on se dit mais pourquoi il ne vient pas ? Est-ce que je devrais y aller ? Mais je ne sais pas quoi dire, et avant même que tu aies réfléchi à tout ça, tu as manqué une occasion, et peut-être l’homme du reste de ta vie…

Et je vous le dis toujours : vous manquez 4 occasions par semaine de faire la rencontre. Et je suis extrêmement sérieuse.

Alors comment peut-on reproduire ce qui était la norme à l’époque ?

Et enfin se faire courtiser.

Parce que franchement, ok, on est indépendante, forte et on n’a pas besoin d’eux… mais on a envie d’être avec un homme.
On a envie qu’il nous courtise, qu’il vienne vers nous et nous dise “Salut, ça te dit qu’on prenne un verre ?”
Que le lendemain il nous écrive “Oh là là, je me souviens de cette sensation quand tu reçois le message ‘Salut, c’était chouette hier !’”, ça picote partout dans le corps…

Et en plus, en se laissant être courtisée, on va activer chez lui les 3 sentiments dont il a besoin pour avoir l’irrésistible envie de s’engager, on l’a vu la semaine dernière dans l’épisode 299 va l’écouter en complément de celui-ci ! 

Bon, alors, on fait comment pour que ça arrive ?

Ça m’a pris des années à le comprendre. J’étais celle qui allait vers les hommes. Alors, d’une part, je voulais avoir le choix, d’autre part, je n’avais pas le choix ! Les mecs qui me plaisaient ne venaient pas me parler, et je me faisais toujours évincer par une autre.

Est-ce que je ne leur plaisais pas ? Physiquement peut-être.

Mais ce que j’ai compris, c’est que je m’étais rendue invisible… parce que dans mon système de croyances, je n’étais pas suffisamment canon pour qu’un homme vienne me parler.

Dans les faits, ça voulait dire quoi ? Concrètement, je le regardais mais je tournais les yeux lorsqu’il me regardait, donc je me rendais immédiatement fermée.

Et ça envoyait le signal que je manquais de confiance. Forcément, un homme mature n’allait pas venir me voir… Un sauveur ou un manipulateur, oui, ou un mec qui voulait juste passer du bon temps… Mais le mec, celui que je voulais, non.

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Et donc, qu’est-ce que j’ai commencé à faire ?

Une chose tellement évidente mais qui peut aussi être compliquée : Maintenir le regard.

Ça te rend visible, ça lui montre oui, tu es ouverte à la rencontre. Ça envoie la posture de “je sais ce que je veux, je sais ce que je vaux”.

Et ça, ça a tout changé.

C’est là qu’ils ont commencé à me courtiser. À demander mon numéro à une copine parce qu’ils m’avaient remarquée.
Nous avons perdu le lien entre homme et femme, nos peurs et notre confort prennent le dessus sur nos rêves. On veut tellement éviter de se faire avoir, de se tromper, de voir décliner une invitation, qu’on préfère se rendre invisible.

On cherche des solutions compliquées avec l’enfant intérieur, les blessures passées, le “c’est pas mon truc”. On dépense des sommes astronomiques pour guérir, comme si nous étions des lépreux traînant d’innombrables maladies émotionnelles. Bien sûr, cette étape-là est essentielle pour comprendre, elle est essentielle aussi lorsqu’on débute ce cheminement, mais à un moment, il faut arrêter. Et je vous avoue qu’une fois, j’ai quitté une séance. La thérapeute m’a fait m’allonger, elle m’a fait fermer les yeux et elle m’a dit “Connecte-toi à l’intérieur”. J’ai ouvert les yeux, j’ai dit “Excusez-moi mais là c’est bon, j’en peux plus, ça suffit ces trucs intérieurs, ça fait 10 ans là…” En fait, j’ai ressenti une rage intérieure, je me voyais déjà donner 100 francs pour des prunes, avoir perdu 1h de mon temps et me retrouver au même point, avec encore une histoire de mon enfance sur laquelle ruminer… Cette rage m’a porté. Et j’avais besoin de cette énième séance, parce que oui, j’étais du genre longue à la détente et je vais m’évertuer à faire les mêmes erreurs 20 fois avant de me décider à changer… Donc, j’avais eu besoin de cette énième séance.
J’étais prête. Prête à vraiment changer. Et là, j’ai senti que j’avais une nouvelle posture, je n’étais plus la victime de ma vie amoureuse, j’en étais l’architecte.
Et j’ai transformé mes habitudes.
Alors qu’il suffit juste d’oser.

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Merci à toutes celles qui ont noté le podcast, c’est le meilleur bouche à oreille online.