Fanny Gippa, architecte en relations amoureuses depuis 2013, créatrice du de la méthode Change ton schéma amoureux & Partenaires de schéma et du podcast écouté par plus de 320’000 personnes.
Est-ce qu’il t’arrive parfois de te dire que tu n’es pas une bonne personne ? Intellectuellement, tu sais que oui, tu es une bonne personne, bien sûr, tu n’es pas un tueur en série, ni une personne qui veut du mal aux autres. Mais alors, pourquoi parfois, tu ressens cette pression dans ton corps ?
Dans cet épisode tu vas découvrir :
🖤 La surprenante façon dont cette pensée c’est emparée de ton esprit (sans que tu ne t’en rende compte)
🖤Qu’est-ce que “être une mauvaise personne“ signifie vraiment pour toi.
🖤 Pourquoi ça te fait automatiquement baisser tes standards et attirer des hommes qui ne te sont pas matures émotionnellement.
🖤 Pourquoi tu n’as pas besoin de devenir “meilleure“, ni pour attirer le bon, ni pour qu’il s’engage pleinement.
Je te partage :
🍾 Un exercice pour découvrir ces parts de toi et comment les aligner à la personne que tu désires devenir et les utiliser à ton avantage pour non seulement le rencontrer mais aussi susciter un engagement sincère dès les débuts.
🍾 Une de mes plus grandes réalisations après presque 20 ans de travail sur moi.
Notes du podcast :
On s’est remis à regarder Lucifer depuis le début, c’est une série qu’on a adorée, il est tellement drôle, même si les dernières saisons sont parties en cacahuète, un peu comme Lost, les premières sont géniales.
Et ça va dans le sens de ce que j’avais envie de vous partager aujourd’hui.
Après avoir eu le bonheur d’accompagner d’autres femmes sur le chemin de l’amour…
Une chose revient systématiquement : Je ne suis pas une bonne personne, donc je ne mérite pas d’être aimée.
Bonjour, je m’appelle Fanny Gippa, je suis la créatrice de la méthode Change ton schéma amoureux, méthode que tu retrouves ici, dans le livre, le cours en ligne, ou en septembre, la spécialisation pour coachs et thérapeutes.
Alors, c’est une vraie question : es-tu une bonne personne ?
Instinctivement, tu vas me dire “oui ! Je suis une bonne personne”, comparée à Jack l’Éventreur ou l’autre gus qui a violé sa femme pendant 20 ans, oui, tu es une bonne personne…
Sauf que ce n’est pas si simple ! Si ça l’était, je n’aurais pas pu pondre bientôt 300 épisodes de podcast ! Du reste, je vais vous révéler à la fin de l’épisode la chose que j’ai réalisée après 20 ans de travail sur moi. Vous verrez, c’est très intéressant. Et aussi, un exercice pratique à faire, pour alléger cette idée que tu es une mauvaise personne qui ne mérite pas un amour sincère.
Cette idée d’être une mauvaise personne, elle prend plusieurs formes…
Je n’arrive pas à faire du sport régulièrement,
j’ai une maladie incurable,
j’aime l’argent,
je veux toujours plus,
je n’arrive pas à être pleinement heureuse,
je suis nulle au lit,
j’adore le sexe !
je n’arrive pas à arrêter l’alcool,
je n’arrive jamais à être à l’heure,
je ne recycle pas assez, je ne vous dis pas ici comme c’est difficile parce qu’il n’y a pas vraiment de système de recyclage en Thaïlande, et en plus on doit acheter de l’eau en bouteilles, ma culpabilité écologique en a pris un sacré coup…
Sans compter que je devrais aimer mes enfants tous les jours, même quand il a pleuré toute la journée et que j’en peux plus.
Je devrais avoir envie tout le temps de jouer avec eux, et des jeux ludiques…
Je suis une mauvaise tatie, je n’ai pas envie de garder mes nièces,
je me force à dîner avec mes grands-parents une fois par semaine…
En bref, tu n’es pas l’incarnation de la perfection, chaque jour, 100% du temps.
Quand on remet ces choses en perspective, bien sûr que ça ne fait pas de toi un monstre, mais c’est quand même ce que tu penses au fond de toi, tout du moins ça suffit à ébranler l’idée que tu as le droit d’être heureuse.
L’idée du bien et du mal est vraiment ancrée, et même pour moi qui ne suis absolument pas croyante, ni en Dieu, ni en l’univers (j’y croyais vaguement parce que je découvrais ça à mes débuts, mais ce n’est plus le cas), ni qu’il existe une force plus haute que nous qui nous juge ou qui va nous aider à être heureux. Bien sûr, je n’ai pas raison, c’est simplement que j’ai décidé de ne plus laisser mon bonheur entre les mains d’une autre personne ou de quelque chose d’autre.
Et ma croyance, c’est qu’un jour, il y a un mec qui a découvert que grâce au sentiment de culpabilité, on peut effectivement faire des miracles : à savoir diriger un être humain à la baguette.
Bien sûr, encore une fois, je n’ai pas la science infuse, je ne dis pas que Dieu ou l’univers n’existe pas, j’ai juste décidé que moi, ce n’était pas mon truc. Mais je crois aussi que c’est important de continuer à croire ce qui nous fait du bien, à ce qui nous pousse, donc il n’y a aucun jugement de ma part.
Mais revenons à l’idée de ne pas être une bonne personne. On se sent coupable. Et la culpabilité, elle nous tient, vraiment, par les couilles. Et je vous l’ai dit dans je ne sais plus quel épisode, pour moi, c’est la pire émotion… parce que le “je suis une mauvaise personne”, ça implique que toi tu te flagelles, et que les autres te flagellent aussi… qu’ils te jugent, et ils te jugeront le jour où ils découvriront que tu es une mauvaise personne.
Il y a pas mal d’études qui ont été faites sur comment est-ce qu’on agit lorsqu’on ne nous regarde pas, et les stats sont assez bluffantes, la majorité agit différemment. Je l’ai expérimenté aussi lorsque j’ai commencé à voyager, je me suis autorisée à être qui je voulais être, parce que personne qui me connaissait ne me regardait.
Alors on fait quoi ? On essaie de cacher ces parts de nous, on peut appeler ça les côtés sombres, son ombre, sa jumelle maléfique…
Mais au fond, il se passe quoi vraiment ? Parce que quand même, être une bonne personne, ça demande énormément d’efforts.
Ok, on veut être une bonne personne, j’entends : être toujours positive, avoir toujours envie de concocter des bons petits plats, être toujours motivée à faire un puzzle avec ta fille de 8 ans, lui lire une énième histoire neuneu, arrêter le café, l’alcool, faire du sport, avoir une libido au top toute l’année…
Tout ça, oui, ça demande des efforts permanents, et à part les 3 licornes qui y arrivent naturellement, genre JLo ou Taylor Swift… pour le commun des mortels, c’est difficile. Mais pourquoi on veut tellement y arriver ?
Parce que derrière, il y a une promesse : la promesse d’augmenter notre potentiel bonheur.
On veut être heureuse tout le temps. Tout du moins, le plus souvent possible. Tiens, ça me donne une idée d’épisode sur le capital bonheur, je vais vous faire ça.
Mais ce qu’on veut, c’est être heureuse, se sentir bien. Fière de qui on est.
Et en fait, lorsque ça n’arrive pas, on cherche à modifier des choses en nous. Je veux dire, lorsqu’on n’a pas l’objet de notre bonheur, on va automatiquement se dire “je dois faire plus, être plus, combler une lacune”.
Ce qui en soi n’est pas faux, si tu veux écrire un livre, tu dois pondre une histoire et peut-être t’instruire sur un sujet.
Si tu veux faire un voyage, tu vas devoir sortir l’argent, peut-être économiser ou travailler plus.
Mais ça devient aliénant, lorsque presque tout est sujet à “je suis une mauvaise personne”.
Et c’est un peu comme l’histoire de la femme fatale. On a beau se convaincre qu’on n’est pas si mal que ça, il y aura toujours cette nana qui fait mieux que nous. La licorne. Tu sais, celle qui va au sport, a 3 gosses, est bien foutue et en plus elle aide les gens sans arrière-pensée et elle fait tourner son entreprise.
Et on fait quoi ? On admire ces personnes-là. Ceux qui y arrivent, ceux qui ont tout sur papier… Souvent, on les attend au tournant : dès que ça ne va pas dans leur vie, ça nous rassure, on se dit “ouf, elle n’est pas si parfaite”.
Et on se sent mieux l’espace d’un instant… Mais c’est juste l’espace d’un instant.
Et l’important ici, c’est quoi ? C’est que lorsque l’on pense être une mauvaise personne, on va baisser nos standards et on ne va pas vivre la vie qu’on veut vraiment. On va, oui, vivre la vie qu’on veut, mais il y aura toujours cette pression de culpabilité qui met quand même un voile sur ton bonheur.
Tu vas te forcer à jouer avec ta fille, tu vas te forcer à aller voir tes parents, tu vas dire oui quand tu veux dire non, tu vas payer des choses aux autres pour te déculpabiliser d’avoir plus de moyens, tu vas dire oui pour garder les enfants de ta copine parce que bon, toi tu es célibataire, tu as le temps, ou comme je l’appelle le syndrome de la gentille célibataire. Tiens, je vais aussi vous faire un podcast sur ça, si j’oublie, rappelez-le moi…
On fait ce qu’on réalise petit à petit, c’est qu’à moins d’être une sociopathe (ce qui serait la vraie définition d’une mauvaise personne), on va se sentir coupable. Et en fait, on doit faire une danse entre culpabilité et liberté, et un travail d’acceptation de soi.
On accepte qui on est… C’est le plus beau cadeau qu’on puisse se faire. Voilà pour cet épisode… À la semaine prochaine, allé je plaisante.
Je vous avais promis un exercice, le voilà :
La première étape : munis-toi de ton plus beau cahier de notes,
trace 2 colonnes.
À gauche : les raisons pour lesquelles tu es une bonne personne, on commence toujours par le positif pour se mettre dans une bonne énergie. Dans les évaluations qu’on fait dans le cours, je vous fais aussi toujours commencer par le positif, ce qui fonctionne, on veut d’abord voir ce qui fonctionne, pour éviter de se mettre direct en déprime. Ça, je l’avais appris de ma coach, Stacey Boeman.
Ensuite, à droite, bien sûr, la liste de toutes les raisons pour lesquelles tu es une mauvaise personne.
Pour les deux, prends vraiment le temps, trouve au moins 10 de chaque. Si ce n’est pas 20… ton cerveau doit surchauffer ! Repasse ta journée, tes moments de vie… les choses que tu aurais dites, faites, que tu ne fais pas, que tu fais…
Liste tout !
Ensuite, tu conserves bien précieusement la liste des choses qui vont bien. Et tu peux la consulter régulièrement.
Quant à la liste des choses horribles que tu as faites ou fait encore…
Choisis.
Qu’est-ce que tu décides d’accepter ?
Qu’est-ce que tu décides d’améliorer ?
Le truc, c’est qu’on veut toujours tout changer en même temps. Sauf que c’est trop. Et surtout, pas nécessaire. Ça demande trop d’énergie d’un coup, ce qui va automatiquement te mettre en échec. Nous ne sommes pas faits pour être tout le temps performants, on a besoin de temps de repos, et d’aller à ton rythme. Mais d’y aller, je l’ai évoqué il y a exactement 100 épisodes, dans le 199 – “Aller à ton rythme tue tes rêves”. Oui, ok, je sais, ce genre de conseil contradictoire qui met en rogne, mais en vrai, c’est simplement qu’un conseil a des nuances. Il n’est pas tout blanc ou tout noir…
Et donc, tu choisis. Qu’est-ce qu’aujourd’hui, tu choisis d’améliorer ? Sur quoi tu veux progresser ?
Pour moi, par exemple, ça fait des années que je m’illusionne qu’un jour, je serai une bête de sport, type tous les jours, 2 fois par jour, et qu’enfin, j’arriverai à perdre mon ventre… J’ai lâché prise avec ça, mais pas complètement. Ça veut dire que je fais du sport, oui, mais j’adapte à mon état d’être, et je varie : un jour on va faire du Padel, le lendemain corde à sauter, ce matin on est partis faire du snorkeling tôt, et oui, je considère que c’est du sport. Et j’ai toujours envie de perdre mon ventre, mais ma priorité, c’est d’avoir du plaisir dans les sports que je fais, un peu de tension parfois, oui, c’est nécessaire…
L’orthographe, si tu me lis, tu sais que ce n’est pas mon truc, je pourrais engager quelqu’un, mais ça me demanderait énormément de logistique et de prévision. Donc j’ai décidé que ce n’est pas une priorité. Est-ce que je perds des clientes ? Oui. Mais c’est moins important que ma liberté.
C’est comme ça que tu choisis. En fait, tu choisis la solution la moins désagréable pour toi. Ou la moins chargée émotionnellement.
Mais une fois que tu sais que c’est ton choix, c’est beaucoup plus léger.
Tu te remets au centre de ta vie.
Et ce que j’ai réalisé, ce n’est pas qu’on avance vraiment quand on fait du développement personnel, ni que nous sommes plus évolués que les autres, mais plutôt qu’on retourne aux bases, à la logique des choses. Je ne crois pas en une force extérieure, mais je crois en la nature, et je l’observe beaucoup, les animaux aussi, et quand je doute de quelque chose, je me réfère à eux.
L’être humain s’est mis des lois, bien sûr nécessaires pour sa survie et fonctionner en groupe, mais certaines lois sont contre nature.
Et lorsque je dis qu’on doit revenir aux bases, c’est très simple :
Tu veux gagner de l’argent ? Travaille dur, à l’époque on devait aller au champ ou chasser pour se nourrir.
Tu veux qu’on te respecte ? Dis non.
Tu veux faire des rencontres ? Sors, parle aux gens.
Tu veux te sentir bien ? Arrête de croire tout ce que ton cerveau dit.
Tu veux perdre du poids ? Déficit calorique et sport…
Et on ressentira toujours des émotions négatives, comme le dit Brooke Castillo : “Life is 50% / 50%”. Il y aura toujours un connard qui te coupe la route, un mec qui te cambriole, une copine qui sort de ta vie, une cliente pas contente ou des haters… Comment as-tu envie de le vivre ? Là est la vraie liberté.
Ça, c’est ma plus grande réalisation ! Partage-moi sous le podcast ce que toi, tu en penses !
À la semaine prochaine.
Épisode évoqué : 199 – “Je vais à mon rythme tue tes rêves“
Ma méthode unique développée depuis plus de 10 ans, basée sur mon expertise, des milliers d'heures d'accompagnement clientes, les neurosciences cognitives, mis dans un processus concret. Tu vas enlever ton armure en toute sécurité pour rencontrer un homme mature émotionnellement, qui t'aimera telle que tu es, qui s'engagera pleinement dans la relation.
| Design par Design On The Moon
FANNY GIPPA tous droits réservés 2023