Fanny Gippa, architecte en relations amoureuses depuis 2013, créatrice du de la méthode Change ton schéma amoureux & Partenaires de schéma et du podcast écouté par plus de 320’000 personnes.

Pourquoi les débuts de relation semblent si intenses… puis deviennent si compliqués ? 😬
Et si le vrai défi n’était pas de rencontrer quelqu’un, mais de passer le cap des débuts sans tout saboter ?
Dans cet épisode, je t’explique ce qui bloque souvent à ce moment-là — et comment créer une base saine dès les premiers instants.
✨ Ce que tu vas apprendre :
🖤 Pourquoi tes blessures et tes peurs refont surface dès que la relation commence à compter.
🖤Comment éviter de tomber dans le piège du contrôle ou de la projection.
🖤 Les trois piliers qui permettent à une relation de durer : respect, admiration et valorisation.
uoi la question “est-ce qu’il m’aime ?” t’enferme dans le doute et te fait perdre ton naturel.
🖤Comment identifier les illusions amoureuses qui sabotent tes relations sans que tu t’en rendes compte.
🖤Le secret pour attirer une relation saine : reconnecter à ton ressenti, pas à ton mental.
Bonne écoute.
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NOTES DU PODCAST :
🎧 Aujourd’hui, épisode sur comment passer le cap des débuts de relation.
Je vois beaucoup ça avec mes clientes.
Finalement, le plus difficile n’est pas de rencontrer quelqu’un — ça, c’est relativement simple, on peut le faire tous les jours.
Mais ça devient un peu plus délicat quand il s’agit de garder la personne dans notre vie, de vivre cette relation harmonieuse qu’on souhaite vraiment.
Et pourquoi est-ce si difficile ?
Parce que la plupart du temps, on entre dans une relation avec toutes nos blessures et toutes nos peurs.
Et la relation fait émerger exactement ces blessures et ces peurs-là.
C’est comme ça qu’on reste dans l’attente, qu’on se demande sans cesse si l’autre nous aime, et qu’on passe notre temps à vouloir le changer.
Et c’est ça qui sabote les débuts de relation, tout simplement.
Ce n’est pas que l’autre ne veut pas s’engager,
ce n’est pas qu’il est encore pris émotionnellement ailleurs, qu’il est trop occupé, qu’il a des problèmes ou qu’il “doit guérir”.
C’est une phrase qu’on entend souvent :
“Il doit d’abord se guérir, il doit réaliser certaines choses, et quand il aura compris ça, on pourra vivre une relation plus harmonieuse.”
Mais dites-vous bien une chose : l’autre est votre miroir.
Les blessures qu’il a sont celles que vous portez aussi.
Et si vous estimez qu’il a un problème, c’est qu’il y a quelque chose chez vous à observer également.
On attire toujours notre égal —
notre égal en énergie,
notre égal en blessures,
notre égal en points à transformer en nous-mêmes.
Et on ne peut vivre une relation harmonieuse que lorsqu’on est en harmonie avec soi-même.
Et encore une fois, être en harmonie avec soi, ça ne veut pas dire qu’on ne ressent plus d’émotions désagréables :
la tristesse, la colère, la peur, le rejet, le dégoût, l’appréhension…
Ce sont des émotions normales.
La différence, c’est qu’on n’en fait plus une affaire personnelle.
On ne remet plus sa valeur en cause à chaque événement,
ni sa confiance, ni sa personnalité, ni ses multiples facettes.
Les bases qui font qu’une relation dure — et surtout qu’elle est harmonieuse — reposent sur trois piliers :
👉 le respect,
👉 l’admiration,
👉 et la valorisation.
Le respect de l’autre,
l’admiration de l’autre,
la valorisation de l’autre.
Mais tout commence d’abord par soi :
le respect de soi,
l’admiration de soi,
et la valorisation de soi.
Et le respect, ça ressemble à quoi ?
C’est respecter chaque facette de l’autre, chaque part de sa personnalité — même celles qu’on comprend moins ou qu’on aimerait parfois changer.
On entend souvent des choses comme :
« Bah moi, je l’aime, mais par contre, c’est néant. »
Franchement, ça, ça me dérange.
Et rien que le fait d’en parler à l’extérieur, ou d’y penser constamment, ne respecte pas l’autre.
Au niveau de l’admiration, on a souvent tendance à juger l’autre :
« Oui, mais toi, de toute façon, c’est plus facile pour toi. »
« Toi, de toute façon, tu t’en fous. »
« Toi, de toute façon, t’as pas de cœur. »
« Toi, de toute façon, tu caches tes émotions, tu ne communiques pas. »
On finit par juger l’autre en permanence.
Et à force de le dévaloriser, on se place dans la plainte et dans l’attente qu’il fasse quelque chose pour nous.
« De toute façon, il n’y a que ton travail qui compte. »
« De toute façon, tu n’es jamais là pour moi. »
« De toute façon, tu mens. »
« De toute façon, rien ne change. »
Et même si ces choses te paraissent vraies, on l’a bien remarqué : taper sur la tête de quelqu’un ne sert à rien.
Ça ne fera qu’une seule chose : le faire fuir.
À force de te focaliser sur les points que tu n’aimes pas chez l’autre, tu le pousses vers la porte de sortie.
Une chose cruciale à faire, c’est de tomber amoureuse de la personne réelle — celle qui est en face de toi au moment où tu la rencontres —
et non pas d’une illusion.
Il n’y a pas de citrouille magique,
il n’y a pas de chaussure de verre,
il n’y a pas d’habit qui puisse masquer les facettes de quelqu’un.
Jamais.
Et lui reprocher sans cesse ses défauts, les faire ressortir, les critiquer, les juger, les dénigrer…
C’est exactement ce qui empêche la relation d’évoluer.
Au lieu de ça, il s’agit chaque jour de l’aimer inconditionnellement,
et de faire des choses pour soi,
tout en laissant l’autre suivre sa propre progression naturelle.
On croit souvent aider l’autre en disant :
« Tu devrais faire comme ceci »
ou « Si j’étais toi, je ferais cela. »
Mais en réalité, ce qu’on fait, c’est le couper —
le couper complètement de son envie de changer.
Parce qu’à force de lutter contre vous,
il ne peut plus être inspiré.
Il n’a plus la place pour réfléchir,
pour aller chercher ses ressources,
pour écouter ses propres élans.
C’est un peu comme l’ennui : une émotion qu’on veut à tout prix éviter.
On a oublié ce que c’était de s’ennuyer,
et on en a peur comme de la peste.
Combien me disent :
« Mais j’ai peur de m’ennuyer si je trouve enfin la bonne personne. »
Mais l’ennui, c’est génial, s’il est utilisé à bon escient.
Parce que quand on s’ennuie,
c’est là qu’on trouve l’inspiration,
la motivation de faire autrement,
et l’envie de changer.
Et il y a une chose magique qui se produit :
quand on laisse l’autre être tel qu’il est,
quand on l’aime vraiment tel qu’il est,
alors il a naturellement envie de progresser et d’évoluer.
Attention, ça ne veut pas dire tout accepter.
Ça ne veut pas dire laisser quelqu’un poser des lapins,
ou ne jamais participer aux tâches du quotidien.
Mais à un moment donné, il faut choisir.
Soit ces choses te dérangent profondément —
ce n’est pas ton idéal de relation,
et tu sais que tu ne veux pas vivre avec ça toute ta vie —
alors tu pars.
Et tu as le droit de dire :
« Écoute, moi, j’ai envie d’être avec quelqu’un avec qui je peux partager un moment en cuisine. »
Et je vois que toi, t’as pas envie, et c’est ok.
Mais ça veut dire que moi, je ne continue pas la relation.
Tu peux lui envoyer de l’amour,
lui dire que c’est ok d’être comme il est,
et simplement reconnaître que ça ne te convient pas.
Et tu assumes pleinement le fait que ça ne te convienne pas.
À l’inverse de :
« Il est bien, je suis attirée par lui, je pense que je l’aime…
mais il y a ça, ça, ça et ça qui ne vont pas. »
Et tu t’évertues à vouloir changer ces 2, 3, 4, 5 points sans arrêt.
Forcément, à force, l’autre finit par perdre l’admiration pour toi,
par perdre le respect,
et par ne plus te valoriser —
parce que toi-même, tu ne le fais pas.
Au fond, on aimerait tous être aimés inconditionnellement…
mais souvent, on n’aime pas l’autre de cette manière.
Et si on n’aime pas l’autre inconditionnellement,
c’est aussi parce qu’on ne s’aime pas soi-même inconditionnellement.
Comme je le disais dans la partie sur la valorisation de soi :
quand on se valorise vraiment,
on ne cherche pas à tout accepter,
on reconnaît ses limites,
et on les pose dans l’amour,
sans blesser, ni se renier.
Comme si tu avais ta belle-maman qui débarque tout le temps à la maison sans prévenir :
tu peux simplement lui dire que ça ne te convient pas, que tu l’aimes, mais que dorénavant, la porte sera fermée.
Parce qu’à force de te laisser envahir, tu finis par créer de la rancœur et de la colère.
Tu penses être en colère contre l’autre parce qu’il ne fait pas ce que tu veux,
mais en réalité, tu es en colère contre toi-même,
parce que tu n’arrives pas à changer l’autre.
Et dans ton esprit, ne pas réussir à le changer veut dire deux choses :
que tu n’as pas de valeur, ou qu’il ne t’aime pas.
C’est pour ça que, surtout dans les débuts de relation,
il faut laisser à l’autre l’espace de faire ce qu’il a envie de faire.
Ce n’est pas au premier rendez-vous qu’on sort la checklist :
« Moi, j’aime les hommes qui m’emmènent en week-end,
qui m’invitent au restaurant,
qui adorent voyager,
qui sont sportifs et ambitieux.
Et toi, tu as tout ça ? »
C’est comme si on remplissait un tableau de critères.
Ça me fait penser au dessin animé Kuzco,
quand il passe en revue ses prétendantes :
« Toi, trop grande. Toi, trop petite.
Toi, trop intelligente. Toi, pas assez. »
Il coche des cases…
Et c’est exactement ce qu’on fait parfois avec les gens :
on essaye de cocher des cases,
au lieu d’aller dans le ressenti,
et d’accueillir la personne telle qu’elle est.
Et d’accepter toutes ses facettes.
C’est pour ça qu’on croit que l’amour est difficile :
parce qu’on décide que c’est difficile.
Parce qu’on décide que l’autre est « pas mal »,
mais qu’il n’est pas exactement comme on aimerait qu’il soit,
alors on veut le changer.
Et oui, c’est clair que c’est difficile —
parce qu’on ne peut pas changer quelqu’un
qui n’a pas envie de changer.
Pose-toi cette question :
est-ce que toi, tu as envie de changer
quand quelqu’un te tape sur la tête en te disant
« Change ! Fais autrement ! Tu ne devrais pas faire comme ça ! »
Bien sûr que non.
Et si, en plus, tu as un caractère rebelle,
c’est encore pire : tu vas te braquer complètement.
C’est de là que vient cette idée de
« Ce ne sont pas les gentils qui gagnent. »
Mais ce n’est pas vrai.
Ce ne sont pas les « gentils » qui perdent,
ce sont ceux qui n’ont pas d’avis,
ceux qui ne se valorisent pas,
et qui finissent par faire tout ce que l’autre veut.
Et ce n’est pas plus intéressant d’avoir quelqu’un
qui change tout pour nous.
À l’inverse, on a tendance à courir après
ce qu’on appelle les bad boys,
parce qu’ils font juste ce qu’ils veulent,
sans se plier aux attentes.
Mais c’est justement quand tu l’aimeras tel qu’il est,
quand tu décideras :
« Moi, je l’aime comme ça, avec toutes ses facettes »,
qu’il viendra naturellement vers toi.
C’est un peu comme apprivoiser un animal sauvage.
Mets-toi à sa place :
comment aimerais-tu que la personne te traite ?
Aimerais-tu qu’on te dise :
« Ah, tu ne m’écris pas toute la journée,
je suis sûre que tu ne m’aimes pas,
je suis sûre que tu parles à une autre,
je suis sûre que tu vois quelqu’un d’autre ? »
Accuser, attendre, réajuster sans cesse…
ce n’est pas ça, l’amour.
L’amour, c’est te valoriser toi-même,
t’aimer inconditionnellement,
et faire la différence entre tes limites
et tes attentes.
Vraiment reconnaître cette fine limite,
et ça change tout.
Parce qu’à ce moment-là, on ne s’attache plus à des choses futiles comme :
« Combien de textos il m’écrit par jour ? »
« Est-ce qu’il a mis une photo de profil avec moi ? »
« Avec son ex, il l’avait mise, mais pas avec moi… »
« Il ne nous a toujours pas mis “en couple” sur Facebook. »
Ce genre de choses, on ne s’y attache plus du tout.
On est juste bien avec la personne.
On accueille le moment présent, on accueille ce qui est.
On est heureux de ce que la personne nous donne, tout simplement.
Je le disais déjà dans le dernier épisode :
on est tellement dans le confort,
qu’à la moindre petite chose inconfortable,
on a l’impression que c’est insurmontable.
Mais si on se focalisait davantage sur les points positifs,
sur ce qui va bien,
tout changerait.
Et c’est ce que je t’invite à faire —
si tu es en couple, même depuis des années :
focalise-toi sur ce que l’autre fait de bien,
au lieu de constamment lui taper sur la tête,
parce qu’après 5 ans, 10 ans, 20 ans,
tu as bien vu : il ne change pas.
Donc à un moment donné, il faut changer de stratégie.
Et cette stratégie, c’est aimer l’autre dans toutes ses facettes.
Comme toi, tu aimerais qu’il t’aime dans toutes les tiennes.
Le problème, c’est qu’on cache nos facettes,
on cache nos zones d’ombre,
on cache qui on est réellement.
Et comme on cache et qu’on veut changer,
on finit par devenir une autre personne.
C’est ce qui se passe souvent lors des premiers rendez-vous.
On se dit :
« Je dois me tenir droite. »
« Je dois avoir les cheveux bien mis. »
« Pas trop de décolleté. »
« Ne pas coucher le premier soir. »
« Ne pas trop rigoler. »
« Juste écouter ce qu’il dit. »
Et on se transforme en une version un peu étrange de nous-mêmes,
qui n’a rien à voir avec la réalité.
Et comme on fait ça, on veut que l’autre fasse pareil.
On se dit :
« Moi, je me transforme pour lui, pour qu’il m’aime.
Alors pourquoi lui ne se transforme pas pour moi ?
Ça veut dire qu’il ne m’aime pas. »
Mais dis-toi bien que si tu veux le transformer,
c’est que tu ne l’aimes pas vraiment.
Le fameux :
« Je l’ai dans la peau »
alors que tu souffres constamment —
ce n’est pas de l’amour.
C’est de la possessivité,
du manque de valeur personnelle.
Et je pense qu’il y a beaucoup de définitions de l’amour qu’on devrait revoir.
Et surtout, se poser les bonnes questions,
les questions objectives :
Pourquoi est-ce que je cours après cette personne,
alors qu’elle ne me donne rien ?
Ou qu’elle fait plein de choses que je n’aime pas ?
C’est tout simplement que ce n’est pas la bonne personne.
Et ça ne veut pas dire que c’est un mauvais homme,
ou une mauvaise personne.
Ça veut juste dire : ça ne matche pas.
Avoir ce recul-là,
pouvoir se dire :
« C’est simplement que ça ne matche pas »,
c’est tout.
Ça ne remet pas ta valeur en cause,
ni ton amour-propre,
ni ton estime de toi.
Ça ne veut pas dire que tu n’es pas assez bien,
que les autres femmes valent plus que toi.
Ça veut juste dire que ça ne matche pas.
Et c’est tout.
C’est la signification qu’on donne aux choses qui nous fait souffrir.
C’est vraiment aussi simple que ça.
Et quand je dis “aussi simple que ça”,
je sais très bien ce que vous pensez :
“Non, ce n’est pas simple, c’est difficile.”
Mais à force de dire que c’est difficile,
eh bien… ça le devient.
J’en fais une autre prophétie :
à un moment donné,
on choisit la personne avec qui on reste.
Soit tu décides de la choisir avec toutes ses facettes,
et de choisir d’aimer même les parts
qui te dérangent un peu,
que tu n’aimes pas toujours,
soit tu décides de chercher une autre personne
avec qui ça matche mieux.
Mais si tu as peur de recommencer,
si tu n’as pas encore trouvé quelqu’un
avec qui tu as envie de construire quelque chose de durable,
alors il est temps de prendre tes responsabilités.
Et c’est ça,
être aligné avec soi-même.
C’est ça,
être authentique avec soi-même.
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