Beaucoup de femmes pensent que les hommes ne veulent plus s’engager, mais c’est souvent une croyance fondée sur des blessures, des biais et des malentendus.

Les hommes veulent s’engager… avec une femme auprès de qui ils se sentent vraiment en sécurité émotionnelle.

Ce podcast t’invite à explorer pourquoi les rôles amoureux ont changé et comment reprendre ton pouvoir relationnel, sans te suradapter.

Ce que tu vas découvrir :

🦩Le biais cognitif qui te fait croire que tous les hommes fuient l’engagement.

🦩Pourquoi certaines phrases comme “je ne veux rien de sérieux” sont souvent des mécanismes de protection.

🦩Les raisons inconscientes pour lesquelles tu peux créer de l’insécurité chez un homme… sans le vouloir.

Ce que tu vas apprendre :

🌸 Comment créer une sécurité émotionnelle qui donne envie à un homme sain de s’investir pleinement.

🌸 Pourquoi ta responsabilité relationnelle est ta meilleure alliée pour attirer un amour complice et durable.

🌸 Les pièges à éviter qui font fuir même les hommes sincèrement intéressés

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Notes du podcast :

Est-ce que les hommes ont cessé de vouloir être en couple ?
Est-ce qu’ils sont tous, du jour au lendemain, devenus polyamoureux, ou comme je le dis, adeptes d’une polygamie déguisée en conte de fées à la mode ?
On va, dans cet épisode, comprendre ce qu’il s’est passé ces 30 dernières années…
et pourquoi il semble que la croyance “plus personne ne veut s’engager“ est une réalité.

Donc voilà une partie de la réponse : c’est une croyance et non pas un fait.
En réalité, oui, les hommes ne veulent plus s’engager, et oui, ils veulent s’engager.

Il y a une subtilité, parce que là, nous sommes dans un biais cognitif qui s’appelle une généralisation : tous les hommes ne veulent plus s’engager.
Et ce biais de généralisation, on le fait tout le temps :
“C’est tous les mêmes“
“C’est toujours la même chose“
“Ça m’arrive toujours“

C’est lequel le tien ?
Ah, le “j’ai tout essayé“, je sais que vous vous dites souvent ça… Et je me le suis dit aussi, mais c’est un biais cognitif, parce que je suis sûre que tu n’as pas essayé de te faire exorciser, ou si oui, as-tu essayé de parler à 3 hommes par jour pendant 2 mois ?
On est d’accord, on n’a jamais tout essayé.

Mais notre cerveau aime bien nous faire croire ça. Ça lui permet de justifier que ça ne sert à rien de continuer d’essayer. Comme ça, il peut chiller tranquille et arrêter de dépenser de l’énergie dans cette recherche-là. Et aussi, il veut te prouver qu’il a raison : trouver le mec et vivre “happy ever after“, c’est impossible.

Donc le coup du “les hommes ne veulent plus s’engager“, c’est assez arrangeant parce que :

1. Ça nous donne une excuse pour lâcher l’affaire,
   
2. Ça nous déresponsabilise.
   Donc les deux, quelque part, font du bien.
   En tout cas, ça fait moins mal que de se dire : je continue coûte que coûte, et punaise, c’est de ma responsabilité, je suis le dénominateur commun, je suis la source et c’est entre mes mains de changer mon schéma.
   

Ensuite, bien sûr que les hommes ne veulent plus s’engager. Mais, en vrai, c’est exactement comme toi : ils ne veulent plus s’engager avec une personne avec laquelle ils ne se sentent pas en sécurité.
Donc c’est une question de sécurité. Ils veulent aussi se sentir en sécurité.
Alors tu me diras : “Mais avec moi il est libre d’être lui-même !“
Si tu vis des relations compliquées, si tu es toujours célibataire, si tu es en plan cul amélioré, même si tu ne tombes jamais amoureuse (ça aussi c’est un biais cognitif de généralisation, je le lâche en passant), en bref, si tu ne vis pas une relation complice, c’est que non.
J’en ai parlé dans la conférence d’hier. Suivant quand tu m’écoutes, tu peux voir le replay en t’inscrivant sous “conférence offerte“ dans les notes du podcast.

Pour vraiment le comprendre, on doit se mettre à la place des hommes et sortir un instant de notre posture de victime.

Mis à part 2-3 différences en termes d’instinct (par exemple sexuel) ou leur manière de gérer les problèmes, ils ont les mêmes schémas émotionnels que nous.
Ça veut dire qu’ils veulent aussi être aimés, aussi se sentir valorisés, aussi se sentir utiles pour la personne qu’ils aiment.
Et donc, ils ont aussi les mêmes peurs.

Et depuis 30 ans (bon allez, 20), le divorce s’est libéralisé, ou plutôt normalisé. Je vous prépare un épisode sur les deux raisons pour lesquelles les couples se séparent. Gardez l’œil sur les prochaines sorties !

On a pu tous reprendre notre liberté. Parce que même si ces dernières 50 années, les mariages, pour la plupart, étaient des mariages d’amour, la suite était encore programmée par des dogmes et par notre système de fonctionnement qui, on peut aussi le noter, même s’il n’y avait pas que du négatif, avait pour but de protéger la femme et qu’elle ne termine pas prostituée ou à la rue.
Donc de ça est bien sûr né des attentes : je paie pour tout donc tu me dois quelque chose en retour. Sexe, cuisine, pondre un héritier, peu importe.
À noter que ce qui est intéressant, c’est qu’on fait pareil : je me force un peu à coucher alors tu me dois ton attention. Ou je me suis occupée des enfants alors tu me dois x sommes d’argent — ceux qui ont divorcé connaissent bien ça.
Et je vous dirais que ça a été les cas les plus difficiles à coacher, dans le sens où, lorsqu’on est persuadée d’avoir lâché une part de nous pendant des années, c’est extrêmement difficile de lâcher prise et de réaliser sa propre responsabilité. J’ai eu quelques séances de coaching sport, mais ça a toujours abouti à une transformation magnifique.

Ce qu’il est important de comprendre, c’est que, sous-entendu : je fais tout pour toi, alors tu me dois quelque chose en retour.
J’essaie de vulgariser et résumer ma pensée pour cet épisode parce qu’il pourrait durer des heures, il y a tellement à dire…

Les hommes veulent s’engager, mais ils veulent être sûrs que :

1. La liberté financière de l’autre ne dépend pas d’eux.
   
2. Son bonheur non plus.
   

Parce qu’il n’y a pas de pire prison que de sentir que si on n’est pas là, l’autre va sombrer dans la douleur.

Bien sûr, sauf si c’est un pervers narcissique ou un manipulateur — lui sera ravi que tu dépendes de lui. J’évoque ici des hommes sains.

C’est inconfortable. Ça l’est tellement que, oui, certains préfèrent rester seuls.
C’est aussi pour ça qu’ils te disent “je ne veux rien de sérieux“ avant même de te connaître. La traduction c’est : “je ne sais pas si je veux rester avec toi alors je préfère te dire ça comme ça tu ne mets pas de pression sur mes épaules avant même qu’on décide qu’on s’apprécie“.

Vous savez, j’entends tellement d’histoires : “elle a gardé la maison, lui vit dans un studio, elle a la garde, il n’a pas le droit de voir ses enfants“.
Il n’y a pas que les hommes qui sont cruels, nous les femmes pouvons l’être tout autant lorsqu’on n’obtient pas ce qu’on veut ou lorsqu’on a le sentiment d’avoir donné sans recevoir en retour.

Et même si tu n’es pas ce genre de femme (attention, aucun jugement de ma part, je vous explique, c’est tout), donc même si tu n’es pas du genre à réclamer une pension, la maison, la garde + la maison dans le sud de la France, il se peut que tu déclenches chez certains hommes cette insécurité qu’ils ne veulent plus ressentir.

À ça, on ajoute leurs propres blessures d’enfance, leurs conditionnements type “tu dois prendre soin de ta famille, et si tu n’y arrives pas tu n’es pas un homme“.
Eux aussi ont été forcés par certains dogmes, ont été mis dans des cases malgré eux.
Et combien se sont forcés à rester dans un job qu’ils n’aiment pas pour subvenir aux besoins de leur famille ?
Combien se sont fait avoir par des femmes qui voulaient juste de l’argent ?
Combien se sont sentis forcés d’offrir des cadeaux pour prouver leur amour ?

Les codes de relations ont changé, mais pour le moment, on tâtonne encore. Et je trouve que c’est à nous de montrer l’exemple.
Et c’est là où il y a une subtilité et un autre biais cognitif : on pense qu’on a déjà fait beaucoup pour eux.
C’est l’état d’esprit victime qui nous colle à la peau.
Mais au fond, quand on est vraiment honnête avec nous-mêmes, on l’a fait pour nous.
Pour nous sentir aimée, pour nous sentir protégée, peut-être même parfois parce qu’on n’avait pas envie de bosser…
C’est ça, lorsque je vous parle de responsabilité : à quel moment ça vous arrangeait de vivre ce que vous avez vécu ?

J’ai fait tout un cours sur pardonner aux hommes dans Change ton schéma amoureux parce qu’il est question de ça…
Pardonner, se responsabiliser envers ce qu’on a laissé faire dans le but de recevoir quelque chose en retour.
Là, c’est à nous-mêmes que nous devons pardonner.

Et lorsque je parle de leur montrer l’exemple, je veux dire : s’assumer pleinement.
Assumer ce qu’on désire vivre, faire les choses difficiles, créer cette indépendance émotionnelle qui le mettra tellement en sécurité que là, s’engager sera une évidence.
Parce qu’il n’aura pas besoin de se mettre en sécurité.

Tu peux te poser la question : quand est-ce que moi, je ne me sens pas en sécurité ?
Et travailler à créer cette sécurité intérieure.

Si c’est un sujet qui résonne, j’en parle bien sûr dans le livre, ainsi que dans le cours Change ton schéma amoureux.

Belle semaine à toutes.