Lorsqu’on est célib depuis un moment déjà, la question est légitime : 

suis-je faite pour être en couple exclusif ? 

Ou ne serait-ce pas le moment de succomber aux “nouvelles“ modes relationnelles qui font vendre les magazines ? 

Dans cet épisode tu vas découvrir : 

• Pourquoi ces nouvelles modes n’ont rien de nouveau,
• Comment elles te détournent de ce que toi tu veux vraiment. 
• La vraie raison pour laquelle elles sont si attirantes.

Tu vas apprendre : 

• C’est en réalité une fuite.
• Elles sont le reflet d’une société qui est complètement perdu. 
• Ce qui te va à toi.

Bonne écoute. 

Fanny.

Épisode mentionné : 294 – Sommes-nous fait pour rester ensemble toute une vie ? 

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Notes du podcast :

Bonjour à toutes !

Aujourd’hui, on va parler des nouvelles modes, aka les échappatoires relationnelles qui font du bien ou, pour reprendre l’expression d’un film que j’ai adoré : de la merde déguisée en caviar. Donc voilà, mon avis est posé !

Je parle du polyamour, ou maintenant ils appellent ça non-monogamie éthique.
Céli-couple, en couple mais on n’habite pas ensemble.
Anti-homme, je n’ai pas retrouvé le terme exact mais ça, c’est plutôt clair.
Situationship, ami mais un peu plus…
Vous voyez le schéma là ? Je veux juste ce que je crois être des avantages et j’enlève ce que je crois être des inconvénients.

Notre besoin de liberté et de facilité est tel, qu’on perd de vue ce qu’on veut vraiment.

Rappelons que, de 1, les modes passent. De 2, il y a des personnes qui vivent comme ça depuis des lustres et qui n’ont pas besoin d’en faire une guerre contre le patriarcat ou contre le couple.
Comme toujours, rien de nouveau sous les tropiques, on répète des cycles, il y a toujours les uns contre les autres, mais on fait croire que c’est nouveau et que c’est la solution miracle à toutes nos frustrations.

En vrai, on ne veut juste plus de contraintes, et ces modes se basent sur l’idée que le couple est une contrainte. Heureusement, on voit de plus en plus de couples magnifiques, épanouis, qui durent et vivent heureux.

Ce besoin égocentrique de clamer qu’on a choisi une voie, que nous, on n’est pas dupes et qu’on ne va pas se faire avoir, que nous on a tout compris, c’est le besoin d’être spéciale, qui est simplement le reflet caché tant bien que mal de “je ne sais pas comment faire et je n’ai pas envie de savoir, mais j’essaie d’embarquer les autres dans mon délire pour me conforter que je suis dans le juste.”

Sans parler des féministes qui sont autant en colère que dans les années 60.

En bref, on est toujours en guerre contre quelque chose pour justifier nos choix, au lieu de juste vivre nos choix.

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Maintenant, ce sera un épisode très court, parce que le but n’est pas de dénigrer celles et ceux qui ont choisi ces modes, ou je dirais ces modes de vie, parce qu’au final, moi j’aime être en couple hétéro et fusionnel, mais ce n’est pas la voie unique à prendre. Et je suis juste curieuse de savoir, dans un futur proche, si certains ou certaines tombent vraiment amoureuses, ou si le polyamour ou le céli-couple est toujours d’actualité.

J’en ai parlé dans l’épisode 294 : Sommes-nous vraiment faits pour vivre ensemble toute une vie ?

Mais ce que je déplore, c’est la force avec laquelle ces nouvelles modes sont promues. Bien sûr, ce sont des titres vendeurs, un peu comme tous les nouveaux tests de personnalités et consœurs, parce que ça nourrit notre besoin de trouver une voie, notre voix, de comprendre pourquoi on n’a pas encore ce qu’on désire. Je suis toujours aussi choquée de la force avec laquelle certaines personnes commentent mes postes en m’expliquant qu’il n’y a pas d’homme bien et mature, au point que je peux juste déceler leurs schémas sur trois lignes.

Et la raison pour laquelle j’avais envie de faire cet épisode aujourd’hui, ce n’est pas pour les accuser, ni les convaincre, mais pour vous convaincre, vous qui m’écoutez, qui adorez les hommes, qui aimez l’amour, et qui n’avez pas abandonné. Parce que c’est aujourd’hui tellement virulent que ça en est au point de détourner celles et ceux qui veulent vraiment juste être en couple, qui veulent aimer les hommes, qui veulent juste fonder une famille ou vivre selon leurs termes. Par exemple, Raphaël et moi, on n’a ni enfant, ni animaux, on est fusionnels et c’est ce qui nous va bien.

Et vous devez reprendre le lead sur ce que vous voulez vraiment, et l’assumer pleinement. J’ai réalisé à quel point, je vais les appeler les virulents, avaient un impact lorsqu’une cliente m’a dit : « Moi, je veux juste être maman au foyer, mais j’ai honte, je n’assume pas. »

On en est là.

On a aussi l’exemple de l’échangisme, où parfois, un des deux se force pour faire plaisir à l’autre. Bien sûr, ce n’est pas toujours le cas, et c’est là qu’on doit vraiment se demander pourquoi on le fait.

Parce que l’avis des autres n’est que la vie des autres, le choix de l’autre n’est pas forcément votre idéal à vous.

Et j’ai eu trop souvent des clientes qui se laissaient séduire par ces modes de vie, soit pour garder l’autre, soit parce qu’elles n’avaient tout simplement pas encore trouvé le bon, soit pour ne pas attiser la colère des féministes ou des autres femmes.

Et bien sûr, c’est normal et sain de s’intéresser, de tester, ne serait-ce que pour ne pas mourir idiote.
J’avais moi-même, lorsque je m’étais persuadée être nulle au lit, bon c’était devenu vrai vu que j’en avais fait une auto-prophétie, quoiqu’il en soit, je m’étais intéressée à tester le SM, pensant que peut-être ça me procurerait un temps soit peu d’étincelles sexuelles. Ça n’a pas été le cas.

Donc tester, oui, mais avec conscience et en se rappelant que rien ne cloche chez vous, qu’il y a simplement des conditionnements à lâcher.

Différencier la curiosité, “j’essaie et on verra” VS “je n’ai plus que ça comme choix”.

J’ai lu un article l’autre jour dont le titre était « La femme a-t-elle vraiment gagné au change ? » Pas sûre. Mais c’est aujourd’hui difficile d’y répondre parce que nous n’étions pas là dans les années 30-40-50-60… Nous ne pouvons qu’imaginer ce que c’était. Le constat d’aujourd’hui est simple : à force de chercher à se libérer, on est en burn-out, la prise d’anti-dépresseurs n’a jamais été aussi haute. Et vouloir tout gérer, tout faire seule, montrer qu’on est indépendante, on s’épuise. On adopte de nouveaux conditionnements et on ne sait toujours pas qui nous sommes vraiment.

Je dirais que la question à partir de là est simple : est-ce que j’essaie par pure curiosité, ou parce que je ne peux pas avoir ce que je désire vraiment ?

Magnifique semaine à toutes !

Demain, la conférence offerte Les 5 erreurs qui t’empêchent de rencontrer et rester avec l’homme de tes rêves. Laura vous a mis le lien d’inscription dans les notes du podcast.

Et si vous aimez les podcasts et que vous avez 2 minutes, je vous serai très reconnaissante que vous lui mettiez 5 étoiles ! Merci !