Fanny Gippa, architecte en relations amoureuses depuis 2013, créatrice du de la méthode Change ton schéma amoureux & Partenaires de schéma et du podcast écouté par plus de 320’000 personnes.
Aujourd’hui, je te parle d’un sujet qui touche beaucoup d’entre nous : cette petite phrase qui revient sans cesse, “C’est facile pour toi”. Dans cet épisode, je te raconte comment j’ai longtemps cru à ce discours qui m’a freiné dans ma vie, et comment j’ai finalement réussi à m’en libérer pour vivre pleinement mes rêves.
Quelques points clés de l’épisode :
• Comment le “c’est facile pour toi” peut te freiner dans ton expansion personnelle.
• Pourquoi il est essentiel d’arrêter de t’excuser d’être qui tu es et de réussir.
• Le rôle des “partenaires de schéma” dans notre évolution personnelle.
• Des astuces pour transformer ce jugement en une force qui te pousse à aller plus loin.
Je te garantis que cet épisode va te parler, surtout si tu as déjà ressenti ce besoin de te faire toute petite pour ne pas déranger les autres.
Si cet épisode te parle, je serais ravie que tu lui mettes 5 étoiles sur Spotify ou iTunes. À très vite pour un nouvel épisode inspirant avec une invitée spéciale la semaine prochaine !
Notes du podcast :
Bonjour tout le monde
Un épisode pour celles qui, comme moi, se sont laissées étouffer par le jugement des autres, par la peur d’être abandonnées et de finir seules. À toutes celles qui s’excusent d’être là, d’être heureuses, de réussir. Mais qui, comme moi, ont des rêves pleins les yeux et savent, au fond d’elles, qu’elles peuvent faire bouger les choses.
Sais cet épisode te parle, merci de lui mettre 5 étoiles sur Spotify ou un avis sur iTunes. De 1, ça me fait vraiment plaisir que tu prennes le temps de le faire, et de 2, ça le rend visible pour d’autres personnes. Merci à tous ceux qui l’ont déjà fait. Et si tu as des sujets que tu aimerais que j’aborde envoie-moi un mail à hello@fannygippa.com.
“C’est facile pour toi, ton père a de l’argent.” Ça, je l’ai entendu toute ma vie, et je vous ai d’ailleurs fait un épisode sur le thème “Le jour où j’ai arrêté de m’excuser d’être une gosse de riche, 179“. Mais ça ne s’est pas arrêté à l’argent. Dernièrement, j’ai posté un reel sur *Pourquoi nous avons décidé de partir en Thaïlande* et un commentaire a remis le couvert : “C’est facile quand on est deux.”
C’est facile pour toi, tu es intelligente.
C’est facile pour toi, tu es jolie.
C’est facile pour toi, tu as de l’argent.
C’est facile pour toi, tu fais tout en ligne.
C’est facile pour toi, tu n’as pas d’enfants.
C’est facile pour toi, tu es jeune.
C’est facile pour toi, tu es dans un pays industrialisé.
C’est facile pour toi, tu es mince.
Le “c’est facile pour toi”, on l’entend toutes à un moment donné de notre vie, ce moment où tu as pris une décision, où tu t’es lancée dans quelque chose d’extraordinaire. Extraordinaire parce que tu t’es lancée dans quelque chose qui sort de ton ordinaire.
Ce moment-là, il va soit te rendre plus forte, soit te brider et te remettre dans ta cage, dorée ou pas.
Et si tu te remets dans ta cage, c’est parce qu’une part de toi y croit : oui, c’est plus facile pour moi, tu as raison, je ne mérite pas.
J’ai longtemps cru au “C’est facile pour toi”, et ça m’a freinée dans mon expansion. Je n’osais ni briller, ni être fière, ni avancer. Je courbais l’échine, je me mettais à leur niveau, et rien qu’en écrivant ces lignes, j’ai les larmes qui montent. Larmes de tristesse d’avoir écouté, d’avoir continué à croire ces gosses qui me jalousaient et ne savaient pas mieux faire que de me juger, mais aussi des larmes de joie de me dire que si aujourd’hui je vous en parle, c’est que je l’ai surmonté, à peu près.
Je le ressens encore parfois, mais au moins, je ne le laisse plus me freiner. Parce que je me suis donnée pour mission de vivre ma vie idéale, parce qu’à un moment, c’était tellement inconfortable que j’avais deux choix : rester petite ou me redresser et faire face.
J’ai longtemps cru que ça se limitait à “tu as des privilèges”. Mais l’autre jour, je suis allée voir un film avec mon père : *Interdit aux chiens et aux Italiens*. Mon arrière-grand-père est venu en Suisse il y a plus de 100 ans et a créé l’entreprise familiale. Je ne connais pas les détails de son départ d’Italie, mais on peut imaginer que s’il a traversé les montagnes, c’est parce que les conditions étaient terribles, on le voit bien dans ce film d’animation. On se rend vite compte que les Italiens étaient dénigrés, traités pire que des chiens. Mais je ne vous apprends rien, c’est toujours le cas aujourd’hui : chaque fois que des étrangers arrivent dans un pays, l’effet de peur les rejette. Mais je ne vais pas épiloguer là-dessus.
Ce que j’ai réalisé très récemment, c’est que je me focalisais sur le rejet général des riches, je mettais mon manque de confiance là-dessus… Ensuite, il y a eu, bien sûr, tout ce que les femmes ont subi à travers les âges : les mariages forcés, le fait de ne pas pouvoir hériter des terres sans mari, les injustices… Et aujourd’hui, je réalise qu’il n’y a pas que ça. Une couche supplémentaire : le fait qu’à la base, nous sommes des immigrés, même si les femmes ont toujours été de bonnes Suissesses.
En écrivant ça, je réalise aussi que chacune de ces femmes a épousé l’ennemi à abattre à l’époque : les Italiens. Elles ont donc été aussi rejetées par leurs familles, sans doute par des amis, et j’en passe.
Ce sentiment de ne pas mériter sa place, de devoir lutter pour être acceptée, il est ancré de tous les côtés comme une toile d’araignée, et je vous avoue que rien que d’écrire cet épisode me libère encore plus. Parce que je sais que ça vous parlera. Tu n’es peut-être ni fille d’émigrés, ni gosse de riche, mais tu as ce sentiment de devoir te faire toute petite, d’une manière ou d’une autre.
Maintenant, pourquoi les personnes autour de toi, même celles qui sont censées te soutenir, te le disent-elles ? Parce que ça les renvoie à leurs propres peurs, et surtout, à leur médiocrité. C’est plus confortable de se dire “Elle a eu des facilités“, que de prendre ses responsabilités et de se bouger le cul.
Et j’ai aussi été dans cette posture, de me dire : non mais pour elle c’est plus facile. Une de mes très bonnes amies n’était jamais célibataire, et à l’époque, je me berçais de “Bien sûr, elle, elle est canon, tous les mecs bavent devant elle, c’est facile, dès qu’elle est célibataire, il y a un line-up pour prendre la place de l’ex, c’est facile, elle a une famille qui l’a toujours mise au premier plan et adulée…”
Tout allait dans le sac de “c’est facile pour elle”. Ça me soulageait, ça m’évitait de voir la réalité en face. Ce n’est que lorsque j’ai décidé de me réaligner avec celle que j’étais destinée à être, que j’ai arrêté les “c’est plus facile”, tout du moins en amour…
Parce qu’après, je l’ai aussi dit haut et fort quand mon activité ne démarrait pas. Là, c’était : “c’est facile, moi je ne suis pas une bosseuse 12 heures par jour, c’est facile, elle, elle présente bien sur les photos, c’est facile, elle récolte tous ces clients grâce à sa mentore, moi j’ai tout fait toute seule…”
Mais au fond, ça m’arrangeait de croire ça, ça me maintenait dans ma médiocrité, et ça m’aidait à mieux dormir la nuit. Sauf qu’au fond de moi, je savais que je pouvais faire et être mieux. Alors j’ai arrêté de me positionner en victime. J’ai pris mes responsabilités. J’ai décidé que j’allais avancer à mon propre rythme, avec mes atouts, et que j’allais le faire de la manière qui me convient.
C’est aussi comme ça que j’ai arrêté de me médiocriser pour faire plaisir à ceux qui disaient de moi “c’est plus facile pour elle”. Et j’ai arrêté de m’excuser d’être là. J’ai aussi décidé que je méritais ma place. Et je ne les écoute plus. Bien sûr, ils étaient des partenaires de schéma. Ils me montraient exactement sur quoi mettre mon énergie pour étendre mes potentiels.
Et je ne ressens plus de colère contre ces personnes, je les comprends. C’est un mécanisme de défense. Et on est entraînés à rester médiocres. Je trouve même qu’aujourd’hui, c’est encore plus le cas avec les discours du type “écoute-toi, ça viendra tout seul, repose-toi…”. Il y a un temps pour se reposer, et il y a un temps pour aller chercher tes rêves.
Si tu es sujette aux jugements des autres, tu vas passer par là. Mais il est temps d’arrêter de nourrir leur immaturité émotionnelle. Leurs peurs. Arrête de les rassurer en t’excusant d’être là. Décide. Et montre-leur l’exemple, tout simplement. Fais-leur confiance qu’un jour eux aussi auront le courage. Un jour eux aussi se sentiront capables.
Rappelle-toi toujours qu’elles sont tes partenaires de schéma et remercie-les de te montrer la voie. Et si tu te retrouves à dire cela, vois ça comme un signe que tu dois prendre une décision. Bien sûr, ne te flagelle pas, c’est un réflexe très répandu, tu n’es pas la seule. En plus, une chose est vraie : oui, la vie est injuste et certaines personnes ont des circonstances plus avantageuses que d’autres, on ne peut pas décemment le nier.
Mais vois cela comme un signe clair que tu as un choix à faire : retomber amoureuse de ta situation telle qu’elle est, ou avancer. La première chose, c’est d’arrêter de le dire, de le penser, et plutôt de te demander : ok, qu’est-ce qui m’inspire chez cette personne et comment puis-je mettre en place ce que je désire vivre avec ma propre essence ?
La semaine prochaine je reçois Chloé Bloom dans le podcast pour un épisode sur nos côtés superficielle, spirituelle et comment trouver sa propre voie face à tous ce qu’on nous dit…
Ma méthode unique développée depuis plus de 10 ans, basée sur mon expertise, des milliers d'heures d'accompagnement clientes, les neurosciences cognitives, mis dans un processus concret. Tu vas enlever ton armure en toute sécurité pour rencontrer un homme mature émotionnellement, qui t'aimera telle que tu es, qui s'engagera pleinement dans la relation.
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