Fanny Gippa, architecte en relations amoureuses depuis 2013, créatrice du de la méthode Change ton schéma amoureux & Partenaires de schéma et du podcast écouté par plus de 320’000 personnes.
Aujourd’hui on plonge dans un sujet qui m’a longtemps mis à mal : renouer avec ton côté matérialiste. Oui, tu as bien entendu ! On va discuter de notre amour pour les belles choses et pourquoi il est crucial de ne pas renier cette facette de nous-mêmes.
Je partage avec toi nos aventures avec Raphaël alors que nous avons décidé de tout quitter pour vivre deux mois en Thaïlande. Nous avons fait le choix de n’emporter que l’essentiel, ce qui m’a poussé à réfléchir sur l’importance des objets matériels dans nos vies. J’ai longtemps eu peur d’être jugée comme quelqu’un de superficiel à cause de mon amour pour les belles choses.
On parle souvent de la contradiction entre sauver la planète et aimer le luxe. Peut-on vraiment concilier les deux ? Je t’assure que oui, et je t’explique comment j’ai appris à faire la paix avec mes désirs matérialistes sans culpabiliser.
Ce sujet est particulièrement pertinent dans le monde du développement personnel où il est souvent prôné de se détacher des biens matériels. Cependant, j’ai découvert que pour être véritablement heureux, il est essentiel d’accepter toutes les parties de soi, même celles qui semblent en contradiction avec les normes sociales.
Rejoins-moi dans cette conversation passionnante et découvre comment tu peux embrasser toutes les facettes de ton être pour vivre une vie plus harmonieuse et épanouie. Ne manque pas cet épisode !
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Écoute l’épisode complet pour plonger au cœur de cette réflexion et découvrir comment renouer avec ton côté matérialiste peut transformer ta vie.
Notes du podcast :
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Dans la lignée de l’épisode de la semaine dernière, on va, aujourd’hui, parler matérialiste; aimer les belles choses et enfin renouer avec cette facette de nous qu’on essaie de cacher.
Enfin, c’est ce que j’ai fait pendant longtemps pour deux raisons :
En particulier dans le monde du développement personnel où, paraît-il, ceux qui se sentent vraiment épanoui sont ceux qui ont réussi à se détacher de leurs biens matériels
et ceux qui s’en fichent de l’argent.
Mais quand est-il quand tu aimes tout? Les belles choses, la nature, les animaux, que tu as une conscience écologique et que tu veux être perçue comme quelqu’un d’authentique et pas catalogué comme superficielle ?
Ça a été particulièrement difficile pour moi en tant que coach, parce que je trouve que je me dois de montrer un exemple sain.
Et c’est vrai que ça a toujours été difficile de me positionner parce que j’adore les belles choses et j’adore l’argent.
Mais j’en avais honte; honte de ne pas réussir à être dans la simplicité, honte d’en vouloir toujours plus, honte de ne pas réussir à me détacher de tout.
Je me disais que ma vie serait tellement plus simple si je n’aimais pas les belles choses. Mais lorsque je me disais ça, je rejetais une part de moi.
Ce que l’on appelle les parts sombres. J’ai, du reste, adoré le livre de Jean Monbourquette: Apprivoiser son Ombre, qui a beaucoup inspiré le module leadership féminin de “Change ton schéma amoureux“.
Depuis la nuit des temps, on stimule la culpabilité de l’être humain parce que c’est une des pires émotions à vivre.
Parce que la culpabilité à deux versants; celui d’avoir fait du mal et celui de réaliser que c’est à cause de nous que l’autre à mal. Et bien sûr, on peut se convaincre que l’autre est maître de ses émotions; ça soulage un peu mais pas complètement.
Et si on prend toute la sphère écologique, du moment qu’on respire, on détruit en partie la planète.
Alors c’est normal de se sentir mal.
Sauf que cette guerre du bien et du mal, nous sépare et nous maintient dans un éternel stress; comme si nous n’en avions pas suffisamment !
La guerre est et a toujours été présente.
Et pas que sous la forme de deux pays qui s’entretuent.
Il y a les matérialistes contre les robots.
Ou les vegans contre le mangeur de viande.
Les riches contre les pauvres et l’inverse.
Les employés contre les patrons.
Cycliste contre voiture.
Ceux qui font du dév. perso, contre ceux qui n’en font pas.
Ces guerres existent depuis toujours. L’être humain est ainsi fait. Parce qu’au fond, ce sont des guerres de valeurs qui sous-entendent qu’une personne est mieux que l’autre.
Moi, je ne suis pas matérialiste, donc je suis mieux que toi.
Moi, je roule à vélo, donc je suis mieux que toi qui a un 4×4.
Mais le pire, c’est lorsque tu es en guerre contre toi-même.
Contre tes côtés sombres et tes côtés lumière et surtout contre des valeurs qui se contredisent.
On en revient à l’épisode 260 – Je ne suis pas spirituelle et alors ? Avec lequel vous avez beaucoup résonné : on se force à être quelqu’un d’autre et on culpabilise de ne pas y arriver.
Là, ce n’est pas réussir à être détaché de tous biens matériaux, mais bon , si on était toutes faites pour être nonnes, ça se saurait. Et tu sais quoi, même les moines tibétains ont des portables et regardent les réseaux, donc il est peut être temps de te lâcher la grappe.
Parce que plus tu vas rejeter ton côté sophistiqué ou dit “matérialiste“, plus tu vas te rejeter et plus tu ne seras pas en raccord avec ta vie idéale. Ce qui fera que tu sera frustrée et la frustration mène à la colère contre les autres, ce qui augmente la séparation.
Tu dois revenir à nouveau c’est et moi, j’ai envie de croire quoi ?
C’est quoi mes valeurs profondes ?
Si elles sont divergentes, comment les faire cohabiter ?
Par exemple, lorsque je suis partie vivre à Los Angeles, je suis partie avec rien. Comme j’ai voyagé un peu partout, par la suite, j’avais juste une valise. Oui, ça donne un sentiment de liberté; moins de charge mentale, moins de choix, font que tu prends plus vite des décisions et bien sûr l’argent que tu ne mets pas en objets, tu le mets en voyage. Mais le scoop, les voyages sont de la consommation.
Et c’est aussi là que tu dois trouver ton équilibre, parce que oui, je suis convaincue qu’on doit moins consommer, à commencer par moins manger, être plus conscient et éviter d’acheter des objets inutilement qui vont finir par prendre la poussière dans ta cave.
Mais à la fois, tout ce que l’on consomme, crée des emplois; ça fait tourner le monde. Je pense sincèrement que nous sommes trop pour avoir notre petit lopin de terre chacun. On doit faire avec, au mieux et surtout, tout le monde n’est pas fait pour être survivaliste.
J’aime les 5 étoiles, j’aime les beaux vêtements. Par-dessus tout, j’aime le champagne. Est-ce que ça fait de moi une mauvaise personne ? J’ai décidé que non.
Mais tu peux être sûr que lorsque que tu commandes un verre de champagne, il y a toujours cette personne jugeante pour te faire une remarque type “Oh, ben on se refuse rien“.
Et à nouveau, le bien et le mal refont surface; à savoir que toi, tu es une mauvaise personne parce que tu aimes le luxe, moi je suis une meilleure personne parce que j’aime les choses simples.
Et bim, ta blessure rejet, humiliation ou peut importe laquelle résonne fois mille.
Bien sûr, à moins que tu traines avec des personnes comme toi, qui elle aussi rentre dans la case sophistiquée matérialiste.
Sauf que si là, tu es en transition de vie et que tu te cherches, ces personnes auront le pouvoir de te déstabiliser et tu vas te forcer à tenir dans du 36 alors que tu fais du 40.
Je vais te partager un secret. Si ce n’était pas ton côté matérialiste sophistiqué, tu trouverais autre chose pour te sentir inférieur. J’en ai parlé dans l’épisode 167 : Les nouvelles peurs du dév. perso.
Parce que l’on en revient à ça : ton inconscient va toujours trouver le moyen de te faire sentir à part.
À chaque fois que tu t’achèteras un habit, la petite voix du “ce n’est pas bien“, “ce n’est pas bon pour la planète“ va marteler ton cerveau.
Et au fond, c’est comme ça pour tout. Maquillage, chirurgie esthétique, tout ce qui n’est pas “naturel“.
Alors, j’ai aussi été dans ce jugement de valeur, parce que c’est toujours ça qui se joue. Moi je suis mieux que toi parce que je ne fais pas ça.
Mais j’ai récemment commencé à me mettre du gel sur les ongles et qu’est-ce que ça me rend heureuse. Je le faisais quand j’habitais à Los Angeles et c’est vrai que c’est con, mais ça fait un bien fou de voir tes ongles jolis; je me sens féminine. Bon allez, je referais un épisode sur: c’est quoi la féminité. Parce que ça aussi, ça sera critiquer “On a pas besoin de vernis ou de cheveux longs pour se sentir féminine“. Certes non, mais si toi tu aimes, merde bien !
J’ai aussi fait du shopping et pareil, à chaque fois que je mets ces nouveaux habits, je suis rayonnante de joie.
Et ça se propage, plus tu es heureuse, plus tu es sympa avec les autres et plus les gens sont heureux.
Lorsque tu étouffes cette part de toi, tu te frustres. Et même si je suis d’avis que l’on est en train de perdre la qualité d’apprendre la frustration, comme juste le fait d’économiser pour obtenir qqch, trop se priver de ce que tu aimes,
ça c’est une frustration malsaine.
J’ai envie de dire, sans nommer pour ne pas me prendre les foudres mais on sait bien, dans certaines institutions, ce que la frustrations engendre…
Lorsque tu es dans ce jugement de valeur, tu vas trouver des compères qui valident ton système de pensées.
Mais est-ce que c’est vraiment toi ? Est-ce que c’est ton naturel ou est-ce que tu essaies de te mettre dans un conditionnement qui ne te vas pas ?
Je me suis rendue compte de ça. J’essayais de me faire bien voir pour tenter de trouver ma place envers le plus grand nombre.
Je me retrouvais dans des conversations jugeants sur tout et tout le monde; à essayer de prouver ma valeur à des personnes qui ne te correspondaient pas. Comme je disais dans l’épisode précédent, j’ai essayé pendant des années à coller au côté spirituelle, médiumnité, ange. J’ai même fait la marche sur le feu. Mais honnêtement, tout le long, je me suis demandée ce que je foutais là. Bien sûr, comme je dis toujours, c’est une leçon et essayer, permet d’écarter ce qui ne te convient pas.
Tu sais que tu étouffes un de tes côtés lorsque tu es dans le jugement mais le jugement colérique.
Parce que tu ne t’affirmais pas. Lorsque les autres le font, tu te sens en colère contre eux.
Parce que tu as honte de tes parts sombres, tu t’énerves contre ceux qui les assume pleinement.
-> le profil de la nana qui réussi et qui t’agace, c’est ta “Partenaire de schéma“ sur ce thème..
Il est temps d’assumer toutes tes facettes.
Tu peux être matérialiste et vrai.
Et d’abord, qui a décidé de ce qu’étaient les parts d’ombres et les parts de lumière?
Moi je pense que c’est un mec qui a clairement vu que l’être humain était dirigé par ses émotions et qui a tout mis en œuvre pour les utiliser contre nous, pour mieux nous diriger.
Alors rappelle toi qu’être matérialiste, c’est simplement aimer ce qui est beau, de belles étoffes, des meubles de qualité, des chaussures qui te tiennent plus qu’une saison. Et ça ne veut en aucun cas dire que tu es une mauvaise personne et encore moins que tu seras plus épanouie si tu t’habilles comme un sac et que tu ne te maquilles pas.
Fais ce qui te rend heureuse. Rends-toi compte que ce que tu aimes va contribuer, parce que plus tu es heureuse, plus tu brilles, plus tu inspires les autres.
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