Fanny Gippa, architecte en relations amoureuses depuis 2013, créatrice du de la méthode Change ton schéma amoureux & Partenaires de schéma et du podcast écouté par plus de 320’000 personnes.
Bonjour à toutes !
Aujourd’hui, je te parle d’un sujet délicat et très présent dans nos vies : la peur de ne pas être choisie et à quel point elle va avoir tendance à rendre les débuts de rencontres compliqué au liue que se soit fluide et naturel.
Imagine un instant que tu es une héroïne de Bridgerton, plongée dans les bals des débutantes, où chaque regard et chaque choix déterminent ton avenir. Cette pression historique et sociale de devoir être choisi(e) a laissé des traces profondes dans notre inconscient collectif, influençant encore aujourd’hui nos relations amoureuses et notre estime de soi.
Voici quelques points clés abordés dans cet épisode :
Je partage également des anecdotes personnelles et des réflexions profondes pour t’aider à comprendre et surmonter cette peur. Tu découvriras comment te valoriser de l’intérieur et transformer cette anxiété en force positive.
Si cela résonne en toi, partage-le avec ceux qui pourraient en bénéficier et laisse une note pour aider à rendre ce podcast visible. Ensemble, avançons vers des relations plus saines et épanouies.
À très vite pour le prochaine épisode sur renouer avec ton côté matérialiste.
Pour plus d’informations, rends-toi sur mon site fannygippa.com ou consulte les notes du podcast.
Notes du podcast :
Bonjour tout le monde, je me présente à nouveau, parce qu’il y a beaucoup de nouvelles personnes qui m’écoutent. Bienvenue, je m’appelle Fanny Gippa, je suis auteure, coach, formatrice et créatrice de la méthode “Partenaire de schéma“ et “Change ton schéma amoureux“. Dans ce podcast, je vous partage toutes mes découvertes et enseignements sur l’amour, les rencontres, le couple mais aussi et surtout mon chemin pour me retrouver. Retrouver qui j’étais et devenir la femme qui ose, qui brille qui vous accompagne aussi pour briller et prendre votre place.
Si ce que je dis résonne, je vous invite à partager l’épisode à ceux qui vivent la même chose et lui mettre 5 étoiles pour le rendre visible.
Aujourd’hui, on va parler d’un phénomène très féminin : la peur de ne pas être choisie.
Je suis fan de la chronique Bridgerton et même si là, ça nous montre que l’amour triomphe toujours; en vrai, ce n’est pas toujours le cas.
Ce que nous apprend cette série est une vieille coutume : le bal des débutantes. Là où les jeunes filles étaient introduites à la cour et ,on peut dire, montrées comme un animal de cirque aux hommes en quête de mariage.
Et ce cirque a continué longtemps mais a pris racine bien avant.
Il fut un temps où le féminisme et l’égalité ne cohabitaient pas.
L’homme, oui, était plus fort que la femme. Ok, on va pouvoir trouver des traces historiques du contraire mais tu vois l’idée.
Et donc, à ce moment-là, c’était une question de vie ou de mort d’être choisie, choisie par l’homme qui irait chasser et ramener la bouffe.
Ensuite, si on reprend l’exemple de Bridgerton, si tu n’étais pas choisie par un homme qui pouvait subvenir à tes besoins, tu finissais dans la rue ou prostituée.
Il y avait les mariages arrangés pour conserver le rang de la famille; et soyons clair, une forme de pureté de la race.
Parfois, c’était pour sauver la famille d’une crise financière,
sans compter les rois qui envoyaient leurs filles se marier pour consolider les alliance et augmenter leurs soldats en cas de guerre.
La femme, a eu une pression gigantesque d’être choisie; pour sa propre survie et pour celle de sa famille.
Mais ce n’était pas tout.
Il y avait aussi la valorisation.
Être choisie voulait dire que tu avais de la valeur.
Ça voulait dire que tu étais quelqu’un d’important, soit pour cet homme, soit pour la société.
Les regards étaient tournés sur toi, les ouaw, elle a été choisie, elle a de la valeur.
On le voit bien dans Bridgerton, celles qui ne sont pas choisies, comme Pénélope, elles en souffrent.
il y a une espèce d’exaltation d’être sous les feux des projecteurs, d’être admirée, adulée, c’est grisants.
On le retrouve, aujourd’hui, à toutes les échelles; aussi bien lorsque tu es choisie pour un job que les likes sur ton profil. On a beau se dire que l’on est au dessus de ça ou essayer : se sentir choisie, ça fait un bien fou.
Je me souviens que quand je faisais du volley, mon entraîneur ne me choisissait jamais. Alors soyons clairs, j’étais nulle. Ça m’a créé des traumatismes face au sport d’équipe et aussi au fait d’être choisie.
Le plus intéressant c’est ça : les peu de fois où enfin il se sentait obligé de me faire jouer, j’étais tellement stressée que je loupais la balle, c’est vrai. Tu te dis: punaise, il a eu la gentillesse de me laisser jouer alors faut pas que je merde. La pression est telle que tout ton corps est tendu, au aguet et bim, tu manques la balle.
En amour c’est pareil! Regarde Pénélope, elle merde à chaque fois qu’elle se fait abordé parce qu’elle n’en a pas l’habitude.
Je vois ce phénomène chez mes clientes, l’auto sabotage. Parce que bien sur, déjà, on se dit c’est rare un homme qui nous plaît et à qui on plaît en retour, faut pas que je merde tout.
Et bim, tu merdes.
Et il faut l’admettre.
On aura beau te dire pour te soulager “Oh! mais c’est que ce n’était pas le bon“, ou “s’il était mature, il m’aurait fait sentir en sécurité“.
En fait non, on crée notre sécurité interne. C’est en observant ça que j’ai créé le concept du sweet spot.
Parce que tout ça, fait partie de notre condition humaine : on veut être choisie. On a besoin d’être choisie.
Parce que même si c’est pour de la valorisation, être valorisée est une question de survie pour le cerveau. Être valorisée, ça veut dire être entourée; ça veut dire que l’on prend soin de toi; ça veut dire que tu ne vas pas crever de faim sous un pont toute seule; tu vas être protégée.
On a des réflexes de tribu, même si on se convainc que l’on est mieux seule. Ce qui, très souvent, est en réalité la peur des autres, de ne pas être choisie, de pas être valorisée.
Et si on ne te choisis pas, évidemment , c’est que tu n’étais pas suffisamment bien ou que tu avais merdé quelque part.
Tu auras beau te convaincre du contraire, c’est ce que tu vas te dire.
Quoi qu’il en soit, il se joue quelque chose dans ce désir d’être choisie :
Lorsque j’étais avec l’homme dont je vous parle souvent, celui sur lequel j’avais flashé après mes 8 ans de célibat, j’ai réalisé que la raison pour laquelle je m’y accrochais, autre que j’étais complètement in Love, c’est que je me disais “si ce type d’homme me choisis, ça voudra dire que j’ai de la valeur, que je suis celle que les homme haut de gamme choisissent.“
Et je l’avoue, il était dentiste, donc haut statut social, perspective d’être entretenue, voiture de sport (comme tu le sais, j’adore les belles voitures), beau physiquement… Bref, tout pour augmenter l’envie de mon inconscient de s’y accrocher.
Mais justement, j’étais plus amoureuse de l’idée de ce que la relation allait m’apporter, que de la personne qu’il était.
Je vais justement vous préparer un épisode sur: renouer avec ton côté matérialiste.
Bien sûr, aujourd’hui, on a perdu l’idée de la survie de la femme. On peut s’assumer seule, du moins c’est ce qu’on se plaît à croire. Mais ce n’est pas toujours le cas et tout le monde n’a pas envie d’être carriériste. Tiens, je vais aussi vous faire un épisode sur ça parce que l’autre jour, une cliente me disait: Mais moi, je veux juste qu’il m’entretienne et que je reste à la maison m’occuper des enfants, sauf qu’elle avait un peu honte.
Quoi qu’il en soit, on a conservé le côté valorisation d’être choisie et on a beau dire que quand on est assise à côté du mec qui conduit une Ferrari, le regard admiratif des autres fait sont petit effet.
Alors là, je vais te challenger un peu. Tu te dis “Non, moi, les ferouzes pas du tout. Je suis plutôt bus roots en mode vadrouille dans les andes… “.
Alors ma question est la suivante : Ne ressens-tu pas une fierté de faire partie de ceux qui sont roots et pas matérialiste ? Et une fierté d’avoir été choisie par le mec nature qui n’a pas besoin de show off ?
On veut toujours être valorisé par la société, peu importe celle que l’on choisit.
Donc, cette peur de ne pas être choisie, elle est normale; rien ne cloche chez toi,
tout va bien. Simplement, réapprends à faire le tri, et aussi, comme ma cliente qui veut juste être entretenue, décider que cette part de toi est valide.
C’est à toi de valoriser ce que tu es, toutes tes facettes, tous tes choix. Tous tes désirs.
Ma méthode unique développée depuis plus de 10 ans, basée sur mon expertise, des milliers d'heures d'accompagnement clientes, les neurosciences cognitives, mis dans un processus concret. Tu vas enlever ton armure en toute sécurité pour rencontrer un homme mature émotionnellement, qui t'aimera telle que tu es, qui s'engagera pleinement dans la relation.
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